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Du 7 au 23 novembre 2024, les passionnés d’art pourront visiter les œuvres de l’artiste Faouzi Tazi. Ce dernier expose ses tableaux à l’Usine SMADIA à Casablanca pour une exposition intitulée Anatomie d’un corps vivant (ou Anatomia Corporis Viventis). Sous la direction de la curatrice Fouzia Marouf, cette excursion plonge les visiteurs dans l’univers complexe de l’artiste, qui explore les profondeurs de la psyché humaine à travers des compositions marquées par des traits réalistes et des couleurs franches. Le tout dans une ambiance détendue avec des visiteurs hypnotisés par les œuvres de l’artiste dont la particularité se caractérise par des méduses.
Il faut dire que Faouzi Tazi n’est pas un artiste-peintre comme les autres. Il a une manière spécifique de voire le monde et de le peindre comme en témoigne un de ses tableaux dans lequel, on voit une peinture surréaliste dans un style mêlant collages et peinture. Un grand visage stylisé forme la base de l’image, évoquant un bâtiment avec des éléments urbains intégrés dans ses traits. Sur le toit de cette structure, des personnages semblent tomber ou flotter, dans des postures variées, donnant une impression de chaos ou de libération. Les couleurs et motifs des murs sont complexes, rappelant des mosaïques ou des fresques urbaines. Des yeux au sommet du bâtiment semblent observer la scène, ajoutant une dimension symbolique. Des personnages et motifs divers peuplent l’arrière-plan, créant une atmosphère onirique et intrigante.
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Médecin-anesthésiste et hypnothérapeute de profession, Faouzi Tazi tisse dans ses œuvres des liens uniques entre son expérience médicale et artistique. En utilisant des médiums atypiques comme la bétadine ou le bleu de méthylène, il crée des œuvres qui illustrent l’ambiguïté entre l’apaisement et la douleur, symbolisant des personnages « réveillés » par des substances anesthésiantes. Ces œuvres sont ainsi imprégnées d’une tension entre la souffrance humaine et la résilience, exprimée à travers des couleurs vibrantes et des scènes captivantes.
Inspiré par le surréalisme et influencé par des artistes tels que Salvador Dalí, André Breton, et plus récemment Peter Doig, l’artiste se livre à une exploration introspective de ses émotions et des aspects les plus profonds de la condition humaine. C’est dans ce sens que dans la série de ces grands formats, il rend un hommage à la complexité humaine. Quant à ses petits formats, ils rappellent des influences pop art. Dans cette exposition, le peintre explore sans réserve les thèmes du désir, de la solitude et des traumatismes, invitant le spectateur à un voyage à travers les strates de l’âme humaine. Par ailleurs, l’exposition se présente comme une invitation à une contemplation des mystères et des paradoxes de l’existence, où l’art devient un moyen de réparation et de guérison poétique.
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