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Selon une étude de «Food Security Package SEMED – Diversifying and adding value to export markets», initiée par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et l’Organisation des Nations nnies pour l’alimentation et l’agriculture, exploité par le quotidien l’Economiste, révèle que l’Europe de l’Est n’est pas un marché inconnu pour le Maroc.
Même si les tomates et les myrtilles marocaines ont réussi à s’imposer avec succès en Pologne, en Roumanie, en Ukraine, en République Tchèque, en Slovaquie, en Lituanie et en Lettonie, cette partie de l’Europe présente un potentiel encore inexploité, explique le journal.
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Les exportations marocaines n’ont, en effet, pas encore atteint leur plein potentiel dans cette région. Celle-ci compte 111 millions de consommateurs et affiche une croissance économique supérieure à celle des marchés avancés de l’UE. Par exemple, la Pologne et la Roumanie devraient connaître une croissance du PIB de 3,5 à 3,6% en 2025, contre 1,5% pour les anciens États membres de l’UE, rapporte le média.
Entre 2019 et 2023, les dépenses d’importation de fruits et légumes en Europe de l’Est (hors échanges intra-UE) ont augmenté de 28%, pour atteindre 10 milliards de dollars. Le Maroc, avec l’Égypte, est le quatrième fournisseur de la région, après la Turquie et l’Amérique du Sud.
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Les auteurs de l’étude notent qu’une part importante des exportations marocaines passe par des pays de réexportation, ce qui entraine une perte de fraîcheur et de valeur. Ils recommandent donc de vendre directement aux acheteurs d’Europe de l’Est. En novembre, une délégation d’exportateurs marocains se rendra à Varsovie pour explorer la demande polonaise et présenter l’offre marocaine de fruits et légumes.
Les tomates fraîches pourraient être un produit phare, avec une augmentation de 26% des expéditions vers ces pays entre 2019 et 2023, atteignant 60 000 tonnes en 2022. Les tomates marocaines, vendues sur le segment premium, ciblent des marchés plus rémunérateurs, comme la Pologne et la République Tchèque. D’autres secteurs pourraient également bénéficier de cette opportunité, renforçant ainsi la diversification des partenaires commerciaux du pays.
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