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Des millions d’Américains votent en ce moment même pour élire leur 47e président, un choix entre Kamala Harris et Donald Trump. Ce scrutin suit un système électoral unique basé sur les «grands électeurs». Sur les 538 membres du collège électoral, 270 voix sont nécessaires pour remporter la Maison-Blanche.
Les États sont représentés proportionnellement à leur population, donnant 54 électeurs à la Californie et 3 au Wyoming, par exemple. Dans chaque État, le candidat qui gagne le vote populaire s’assure la totalité des voix électorales de l’État, selon le principe du «winner-takes-all», sauf dans le Maine et le Nebraska qui répartissent leurs voix.
Le résultat final dépend souvent de sept États «pivots» — comme l’Arizona, la Géorgie ou le Wisconsin — où les votes peuvent osciller entre les candidats républicains et démocrates, déterminant ainsi l’issue.
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Une fois le vote du 5 novembre terminé, les grands électeurs se réuniront le 16 décembre pour confirmer leur choix en faveur du président élu. Dans de rares cas, si aucun candidat n’atteint les 270 voix requises, la décision passe à la Chambre des représentants, un scénario qui s’est produit en 1800 et en 1824.
Si la majorité des grands électeurs doit suivre le vote populaire, des cas de «déloyauté» ont eu lieu dans le passé, sans pour autant changer le résultat final.
Le processus de dépouillement des votes peut prendre entre quelques heures et plusieurs semaines selon les lois des États et le nombre de votes anticipés, injectant ainsi une dose d’incertitude et de tension. En cas de résultats serrés, cette attente pourrait s’étendre jusqu’à 29 jours après le vote.
Suite à cette course serrée, l’investiture est prévue pour le 20 janvier 2025.
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