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La Chambre des représentants des États-Unis a récemment approuvé une loi visant à contrer l’antisémitisme sur les campus universitaires, en réponse aux nombreuses manifestations pro-palestiniennes jugées antisémites par certains. Adoptée mercredi en séance plénière, la «Loi sur la sensibilisation à l’antisémitisme » a reçu un large soutien, avec 320 voix pour et 91 contre. Par conséquent, cette mesure législative propose d’adopter la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), qui sera utilisée par le ministère de l’Éducation pour évaluer les cas d’antisémitisme.
Débats et préoccupations au sein du congrès américain
Selon l’IHRA, l’antisémitisme est perçu comme une perception haineuse des juifs, se manifestant par des actions rhétoriques ou physiques contre des individus juifs ou leurs biens, ainsi que des institutions et lieux de culte communautaires. De plus, le speaker républicain Mike Johnson, fervent défenseur de cette loi, a argumenté que les manifestations pro-Palestine exacerbent l’antisémitisme et propagent des préjugés contre les Juifs sur les campus.
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Cependant, cette législation soulève des inquiétudes parmi certains législateurs, y compris le républicain Matt Gaetz, qui critique la définition adoptée de l’antisémitisme pour son amplitude potentiellement restrictive pour la liberté d’expression. Avant de devenir effective, la loi doit encore passer par le Sénat et être signée par le président Joe Biden.
Une vague de protestation qui traverse les frontières
En parallèle, la mobilisation propalestinienne continue de gagner du terrain dans les universités américaines. Ainsi, des étudiants de Columbia ont commencé par occuper les pelouses de leur campus le 18 avril, appelant à la rupture des liens de l’université avec les entreprises soutenant Israël. Par la suite, cette vague de protestation s’est étendue à d’autres établissements prestigieux tels qu’Harvard, NYU, Yale, MIT, UCLA et l’Université de Caroline du Nord, réclamant la fin de la guerre à Gaza et le boycott des entreprises fournissant des armes à Israël.
Finalement, ces manifestations ont trouvé un écho dans des universités en Europe et d’autres régions du monde, incluant la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada et l’Inde, où des étudiants se sont mobilisés en solidarité avec leurs homologues américains pour soutenir la cause palestinienne.
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