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Kamala Harris a lancé sa campagne présidentielle avec un vibrant appel à l’avenir, marquant ainsi son entrée dans la course pour la Maison blanche. Lors de son premier rassemblement électoral à Milwaukee, Wisconsin, la vice-présidente des États-Unis a vigoureusement critiqué Donald Trump et sa vision qu’elle qualifie d’«extrémiste».
«Nous ne reviendrons pas en arrière», a-t-elle clamé devant une foule de partisans galvanisés, rejetant la proposition de Trump de «ramener le pays en arrière». Elle a posé la question de l’avenir souhaité pour les États-Unis : «Un pays de liberté et d’État de droit ou un pays de chaos et de haine ?», tout en accusant Trump de servir les intérêts des milliardaires au détriment de la classe moyenne.
Parallèlement, Donald Trump, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse virtuelle, a déclaré trouver Kamala Harris plus aisée à battre que Joe Biden, tout en se montrant prêt à l’affronter dans plus d’un débat.
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Kamala Harris prend le relais de Biden avec une campagne axée sur l’avenir
Au moment où Biden, fraîchement remis de la Covid, quittait sa résidence de Rehoboth pour retourner à la Maison blanche, il annonçait son retrait de la course présidentielle — un coup de théâtre politique qu’il explicitera dans une adresse à la nation. Harris, désormais candidate démocrate, a pris le relais avec moins de quatre mois pour convaincre les électeurs.
L’ex-sénatrice de Californie a promis à Milwaukee de défendre le droit à l’avortement, de lutter contre la pauvreté et de renforcer la classe moyenne. Ce choix de ville n’est pas anodin, puisqu’elle hébergeait récemment la convention républicaine où Trump a été investi.
Quant au soutien politique, Kamala Harris bénéficie déjà de l’appui de figures démocrates majeures ainsi que de célébrités et de grands donateurs, tel que George Clooney et Melinda French Gates. De plus, l’enthousiasme pour sa candidature se manifeste par une levée de fonds impressionnante, dépassant les 100 millions de dollars, dont une majorité de nouvelles contributions.
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