Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Le Maroc est confronté à une grave sécheresse qui a affecté la production de fruits et légumes ces trois dernières années. Cette absence de pluie a conduit à une baisse des niveaux des barrages, impactant la croissance et la taille des récoltes.
En tant qu’important acteur mondial dans le secteur agricole, le Maroc a été ralenti par cette faible pluviométrie. Des rapports spécialisés prévoient que le pays fait partie des zones les plus exposées à la pénurie d’eau dans les années à venir.
Malgré ces défis, le Maroc enregistre toujours des résultats positifs en termes de production et d’exportation de fruits et légumes. En plus de fournir les marchés russe, européen et asiatique, il est devenu un grand exportateur d’agrumes de l’hémisphère Nord, en particulier de mandarines expédiées de décembre à juin.
Grands volumes, petites tailles
Les exportations de mandarines marocaines vers les États-Unis sont passées de 53 à 80 millions de livres entre 2019 et 2023, faisant du Maroc le troisième plus grand fournisseur nord-américain, avec 15% du quota total.
Toutefois, même si les volumes ne sont pas touchés, la taille des fruits pourrait se voir impacté par la sécheresse.
Lire aussi : Fraises : aucun ralentissement des exportations n’est à prévoir
Si pour le moment la sécheresse n’a pas altéré la qualité externe ou interne des fruits, elle demeure néanmoins une préoccupation pour l’avenir. Entre septembre 2023 et mi-janvier, les précipitations ont diminué de 70 % par rapport à la moyenne.
Le gouvernement marocain est conscient du défi posé par la sécheresse persistante. Malgré cela, les exportations de fruits et légumes continuent d’augmenter chaque année, principalement vers l’Union européenne, mais les prix sur le marché local ont également grimpé, suscitant la colère des habitants.
La situation préoccupe les producteurs et exportateurs qui doivent trouver des solutions alternatives d’approvisionnement en eau. Le Maroc a lancé plusieurs projets pour garantir la souveraineté hydrique à l’avenir, y compris le détournement des eaux des rivières vers l’océan et la construction d’usines de dessalement dans les principales régions du pays.
Temps de lecture : 2 minutes
Nadia Fettah présente la loi sur les établissements bancaires au gouvernementLors de sa réunion de jeudi, le Conseil de gouvernement a examiné les propositions clés pour réformer la loi réglementant les établissements… |
Le Maroc résiste aux défis économiques avec une croissance robusteLa Banque mondiale a récemment publié son dernier rapport économique sur le Maroc, révélant une économie en phase de redressement et de rési… |
La BAD investit 1,26 milliard d’euros dans l’économie marocaine en 2024Depuis le début de l'année 2024, la Banque africaine de développement (BAD) a injecté un nouveau souffle dans l'économie marocaine en initia… |
Inauguration de Coco Park à Meknès : le plus grand parc d’attractions du MarocCe mercredi à Meknès, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a inauguré le Coco P… |
Investissements étrangers : le département d’État américain loue les atouts du MarocLe rapport annuel du département d'État américain sur le climat d’investissement, publié mercredi, a dressé les atouts et les ambitions du M… |
Trafic aérien : une croissance spectaculaire au premier semestre 2024Au premier semestre de 2024, les aéroports marocains ont connu un rythme de trafic passagers en nette croissance, avec un total de 15,1 mill… |
Akdital réussit son augmentation de capital de 1 MMDHAkdital a annoncé la réussite de son opération d’augmentation de capital, totalisant un montant de 1 milliard de DH. Cette initiative, visan… |
Comment le réchauffement climatique impacte-t-il l’emploi ?Dans une mini analyse économique, BNP Paribas a dressé l’état de l’emploi au Maroc. Selon le groupe, si l’économie nationale s’est illustrée… |