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Lors d’une brève et tendue audition au palais de la Moncloa, le premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a exercé mardi son droit au silence face aux questions du juge Juan Carlos Peinado. Cette procédure s’inscrit dans le cadre d’une enquête explosive pour corruption et trafic d’influence impliquant son épouse, Begoña Gómez. Le juge, qui dirige les investigations, a été vu arrivant en voiture bleue peu avant 11H00, sous l’œil attentif de la presse.
Le cœur de l’affaire repose sur des allégations selon lesquelles Gómez aurait profité de sa position pour influencer des marchés publics au profit de connaissances professionnelles. Ce qui a mené à son audition comme mise en examen le 19 juillet, où elle a également choisi de se réserver.
Lire aussi : Espagne : Pedro Sánchez veut démissionner alors que son épouse est sous enquête
Quant au premier ministre, sa présence en tant que témoin n’a duré que quelques minutes — une durée qui fait l’objet de divergences entre les avocats présents. Tandis qu’Antonio Camacho, défenseur de Gómez, décrit l’audition comme brève, mais sereine, affirmant que Sánchez demeure «totalement tranquille», la scène politique s’agite en coulisses.
L’opposition intensifie la pression sur Sánchez
L’opposition ne manque pas de faire entendre sa voix. Alberto Núñez Feijóo, du Parti populaire, déclare sur les réseaux que «Sánchez peut se taire devant la justice, mais il doit des réponses aux Espagnols pour les défaillances de son gouvernement».
Cette affaire met le premier ministre dans une position délicate, face à un Parlement sans majorité claire et un environnement politique polarisé. Alors que Sánchez continue de défendre la probité de sa femme, affirmant faire face à une «stratégie de harcèlement» par des forces politiques et médiatiques conservatrices, l’Espagne retient son souffle quant à l’issue de cette saga judiciaire. Pendant ce temps, Sánchez maintient ses engagements, rencontrant le roi Felipe VI dans l’après-midi à Majorque, signe que les affaires de l’État ne s’arrêtent pas, même sous le poids de l’adversité.
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