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Épopée au Qatar, samba à Tanger… Et après ?

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C’est dans une ambiance de folie que les Lions de l’Atlas ont arraché, samedi dernier, une victoire historique face au Brésil (2-1) en amical. Un succès qui confirme le parcours exceptionnel du Onze national en Coupe du monde au Qatar, conclu par une place de demi-finaliste, qui restera à jamais gravée dans la mémoire de tous les Marocains.

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Des buts, de la joie et une belle victoire en prime. Trois mois après le Mondial 2022 au Qatar, les Lions de l’Atlas étaient attendus avec ferveur pour des retrouvailles avec leurs supporters. Walid Regragui et ses poulains n’ont pas déçu les foules sur les gradins, offrant une victoire de prestige contre le numéro 1 mondial, le Brésil.

En match amical disputé sur la pelouse du grand stade de Tanger samedi soir, la sélection nationale a pris le dessus sur son homologue brésilienne (2-1). C’est d’ailleurs une première pour une sélection arabe de faire plier la Seleçao.

Les Lions se sont régalés

Ils l’ont fait. Les Lions de Walid Regragui s’en sont donnés à cœur joie samedi soir face aux Brésiliens, avec une victoire historique à la clé (2-1). Une consécration célébrée sur place par près de 65.000 supporters, venus de toutes les régions du Royaume pour soutenir une nouvelle fois leurs héros du Mondial.

Sur le terrain, les coéquipiers de Hakim Ziyech ont fêté comme il se doit leurs retrouvailles avec le public. Grâce à deux buts marqués par Sofiane Boufal (29e) et Abdelhamid Sabiri (79e), les Marocains ont su venir à bout de la Seleção, N°1 au classement FIFA et dont l’unique réalisation est inscrite par son capitaine Casemiro (67e).

Une victoire qui porte davantage les Lions de l’Atlas dans l’histoire puisque jamais une équipe arabe n’avait battu les quintuples du monde. Surtout, ce succès démontre que la place de demi-finaliste au Qatar n’était pas le produit de la chance ou du hasard. Le Maroc est devenu aujourd’hui une équipe à prendre au sérieux et sur laquelle il va falloir continuer de compter dans les années à venir.

Les Lions de l’Atlas ont d’ailleurs parfaitement négocié leur match et n’ont pas hésité à mettre la pression, même face au Brésil. Sous les yeux du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaâ, ils déroulaient tranquillement leur partition face à des Brésiliens brouillons qui semblaient être très en colère.

Une débauche d’énergie couronné par un succès qui a fait exploser de joie le grand stade de Tanger et les milliers de fans présents, pour le plus grand bonheur du football marocain.

Lire aussi : Qatar 2022 : la bonne étoile marocaine 

Un retour en grâce à confirmer

En progression constante depuis l’arrivée de Walid Regragui à la place de Vahid Halilhodžić, le Maroc s’avance déjà comme le grand favori de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra en Côte d’Ivoire en janvier 2024. Sa place est désormais réservée puisqu’il s’est qualifié, sans jouer d’ailleurs, après le match nul (2-2) entre l’Afrique du Sud et le Libéria, en match comptant pour la 3e journée des éliminatoires du groupe K.

Battre le Brésil, c’est certes s’offrir une victoire de prestige, sachant que Walid Regragui avait fait de ce match, sans enjeu sportif, un « test grandeur » d’une équipe en pleine restructuration. Mais cela ne suffit pas au bonheur des Marocains, et le patron des Lions de l’Atlas en est d’ailleurs bien conscient.

Forcément, une quatrième place mondiale et une victoire contre le Brésil ne peut que nourrir de grandes ambitions. Et il n’y a qu’un seul objectif en tête pour le moment : remporter la CAN 2023. Un titre qui manque au Maroc depuis 1976 et sur le terrain, les Lions de l’Atlas semblent prêts. Ce retour en grâce sera donc à confirmer dans moins d’un an.

Lire aussi : CAN 2023 : le Maroc officiellement qualifié

Quel avenir pour les Lions de l’Atlas ?

Alors qu’il est forcé par les événements, Walid Regragui pense déjà à la relève. Avec une CAN dans quelques mois, les cadres, les anciens de l’équipe, peuvent encore viser quelques sélections de plus. On cite notamment Romain Saïss (33 ans), Yassine Bounou (31ans), Hakim Ziyech (30 ans), Abderrazak Hamdallah (32 ans), Sofiane Boufal (29 ans) ou encore Jawad El Yamiq (31 ans) qui ont encore quelques pages à écrire dans l’histoire des Lions de l’Atlas.

Mais que les anciens partent ou non, la jeune génération a déjà pris une partie du pouvoir, avec en tête Abdelhamid Sabiri, Azzedine Ounahi, Abde Ezzalzouli, Zakaria Aboukhlal et d’autres à l’avenir prometteur et dont la qualité de leur talent donne des raisons de croire qu’à l’avenir, ils suivront les traces de cette génération. Le but étant d’avoir une équipe du Maroc demain prête et capable de relever les défis lors des prochaines échéances, notamment à la Coupe du monde 2026, et celle de 2030 que le Royaume souhaite co-organisé avec l’Espagne et le Portugal.

D’ailleurs, dans sa dernière liste, Walid Regragui avait fait appel à quelques jeunes, comme Yassine Kechta (21 ans, Le Havre AC), passé par les U17 et U20, et Bilal El Khannouss (18 ans, KRC Genk), déjà convoqué au Qatar et auteur de sa première sélection pour le match de la 3e place. Parmi les nouvelles têtes, on retrouve également Benjamin Bouchouari (21 ans, AS Saint-Etienne), Ayoub Amraoui (18 ans, OGC Nice) ou encore Chadi Riad (19 ans, FC Barcelone).

L’idée est de les intégrer rapidement avec le groupe, comme l’a d’ailleurs Regragui lors de sa conférence de presse dédiée à la présentation de sa liste, lui qui est connu pour sa capacité à créer un esprit d’équipe fort et cohérent, en construisant une équipe solide pour assurer la continuité.

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