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L’entrepreneuriat féminin représente un levier important pour l’autonomisation économique des femmes. Néanmoins, ces entrepreneures sont confrontées à des défis qui freinent leur développement. Le recours à la transition numérique s’impose comme une condition sine qua non pour accélérer l’insertion économique des femmes, surtout avec la digitalisation de certains services tels que ceux liés à la santé, l’éducation et les activités financières et commerciales.
Les petites et moyennes entreprises dirigées par des femmes doivent adopter rapidement une transition numérique pour rester compétitives. Cette question a été au cœur des discussions lors d’une conférence de presse organisée conjointement au Maroc par l’Union européenne, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille. Cette dernière s’est tenue récemment à Rabat.
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L’appel de la BERD, Bank Al-Maghrib et l’UE
Lors de la conférence, le directeur général de Bank Al-Maghrib, Abderrahim Bouazza, a souligné l’importance de la numérisation de l’économie pour accélérer l’insertion économique des femmes. Toutefois, cela nécessite le développement de compétences et d’outils digitaux adaptés.
En effet, la Banque centrale a pris l’initiative avec le ministère de l’Économie et des Finances de mettre en place une stratégie nationale d’inclusion financière. L’objectif est de garantir un accès pour l’ensemble des individus et des entreprises à des produits et services financiers adaptés à leurs besoins et à leurs moyens. Cette stratégie vise à favoriser l’autonomisation économique des femmes et à réduire les disparités entre différents groupes de la population, en particulier les femmes, les ruraux, les jeunes et les très petites entreprises (TPE). Malgré cela, l’entrepreneuriat féminin requiert encore plus d’efforts. Selon la Banque mondiale, le nombre d’entreprises appartenant à des femmes a chuté de 31,3% à 16,1%.
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Les femmes entrepreneures ont un accès insuffisant au financement, à la technologie et à l’accompagnement. L’ambassadrice de l’UE au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a appelé à briser les plafonds de verre dans les conseils d’administration, la direction des entreprises et la création d’entreprises pour que les femmes plus vulnérables aient accès au marché de travail dans des conditions appropriées, légales et soutenables. Elle a également plaidé pour l’accélération de l’autonomisation économique des femmes. La responsable a indiqué que cette question est avant tout «une réalisation des droits des femmes, une obligation morale, mais aussi une opportunité en termes de bénéfices économiques, vu que les inégalités ont un coût économique majeur, car elles pèsent sur la croissance et le développement social».
Pour soutenir l’entrepreneuriat féminin, la BERD a mis en place son programme intitulé “Women in Business” en 2018. Ce dernier cible les très petites et moyennes entreprises dirigées par les femmes. Des initiatives comme celle-ci sont essentielles pour encourager l’entrepreneuriat féminin et faciliter leur transition numérique pour une insertion économique réussie.
Enfin, Antoine Sallé de Chou, directeur de la BERD a affirmé que «la BERD est engagée aux côtés de l’Union européenne et de Bank Al-Maghrib pour répondre aux besoins de financement et d’accompagnement des femmes entrepreneurs, notamment à travers “Women in Business”. Il suffit de savoir qu’en 2022, 58% des investissements de la BERD ont contribué à l’égalité des genres».
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