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Enseignement supérieur : Miraoui détaille les nouveautés de la rentrée universitaire 2022/2023

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Lors de son passage au Parlement, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, a fait le point sur les nouveautés de la rentrée universitaire 2022-2023. S’agissant des étudiants inscrits dans les différentes universités publiques au titre de l’année actuelle, leur nombre a atteint 1.130.182, soit une hausse de 6,49% par rapport à l’année dernière, a précisé le ministre. Ce dernier a également évoqué l’augmentation de la capacité d’accueil des cités universitaires, l’amélioration des formations doctorales et la promulgation d’une série de textes législatifs et réglementaires.  Détails.

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Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, a détaillé, mardi 18 octobre au Parlement, les nouveautés de la rentrée universitaire 2022-2023.

Devant les députés, le ministre s’est attardé sur plusieurs points relatifs notamment au nombre d’étudiants inscrits, à la capacité d’accueil des universités, à la création de nouvelles cités universitaires, ainsi qu’à l’adoption d’une série de textes législatifs et réglementaires.

Lire aussi : Sit-in : l’AMESUP réclame la reconnaissance étatique des établissements privés

Le nombre total des étudiants inscrits en hausse de 6,49%

À la Chambre des conseillers, le ministre a été interpellé au sujet de « l’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ». En réponse à cette question, Abdellatif Miraoui a précisé qu’au titre de l’année actuelle, le nombre des étudiants inscrits dans les différentes universités publiques a atteint 1.130.182, soit une augmentation de 6,49% par rapport à l’année précédente.

Il a également indiqué que le nombre de bacheliers au titre de l’année scolaire 2021-2022, s’est établi à 328.650, soit une baisse de 1,4% par rapport à l’année scolaire 2020-2021.

Quelque 86% de ces étudiants sont inscrits dans les établissements à accès ouvert, alors que 14% poursuivent leurs études supérieures dans les établissements à accès limité, a-t-il noté.

La capacité d’accueil des universités en hausse d’environ 20.000 nouveaux sièges

Afin de répondre à la demande croissante sur l’enseignement supérieur, le responsable gouvernemental a mis en avant l’augmentation de la capacité d’accueil des universités d’environ 20.000 nouveaux sièges, grâce à l’extension de 16 établissements universitaires.

Ces places pédagogiques, poursuit-il, sont réparties sur cinq universités, à savoir l’Université Ibn zohr d’Agadir, l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra, l’Université Moulay Ismaïl de Meknès, l’Université Hassan 1er de Settat et l’Université Mohammed Premier (UMP) d’Oujda.

En ce qui concerne le renforcement des services sociaux au profit des étudiants, le ministre a fait état de la création de trois nouvelles cités universitaires au titre de l’année universitaire actuelle, une publique et deux en partenariat avec le secteur privé, avec une augmentation estimée à 2.023 lits.

Lire aussi : Enseignement supérieur : signature d’un accord entre le gouvernement et le syndicat

Promulgation d’une série de textes législatifs et réglementaires

En vue d’accompagner le processus de réforme globale du système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le chef du département a affirmé que sa tutelle œuvrera au cours de cette année universitaire à la promulgation d’une série de textes législatifs et réglementaires. Il a cité notamment le projet de statut du corps des enseignants-chercheurs et le projet de loi portant sur l’organisation de l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation.

Il s’agit également du lancement d’un projet de refonte du système national d’information et de la généralisation de la digitalisation de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, a-t-il avancé.

Dans le but de promouvoir la recherche scientifique et l’innovation, le ministre a relevé qu’une série de mesures seront lancées au titre de l’année scolaire 2022-2023. Il a évoqué à cet égard la formation d’une nouvelle génération de doctorants et la création de trois instituts nationaux de recherche thématique, pour répondre aux priorités nationales de développement dans les domaines liés à la santé, à l’eau et à l’intelligence artificielle.

Ces mesures, a-t-il ajouté, portent entre autres sur la création de deux nouveaux pôles d’innovation, l’accompagnement des porteurs de projets innovants et la diffusion de la culture scientifique, technologique et de l’innovation, ainsi que la mobilisation des compétences marocaines à travers le monde.

 

Signature d’une convention, fruit du dialogue social entre le gouvernement et le SNESUP

Les échanges, ces derniers mois, dans le cadre de dialogue social relatif au secteur de l’enseignement supérieur, ont été couronnés, ce jeudi 20 octobre, par la signature d’un accord entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et l’Innovation, le ministère délégué en charge du Budget et le Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP), et ce, sous la présidence du chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.

Cet accord porte sur le renforcement des mécanismes de gouvernance, la motivation des enseignants-chercheurs et l’activation du plan d’accélération de la transformation du système d’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.

En vertu de cette convention, l’exécutif s’engage à entamer la réforme pédagogique du système à partir de l’année universitaire 2023-2024, tout en encourageant des filières de formations adéquates aux besoins du marché de travail.

L’accord prévoit par ailleurs l’amélioration de la situation financière des enseignants-chercheurs par la révision du régime d’indemnités. Celles-ci seront ainsi versées sur une période de trois ans, à compter du 1er janvier 2023.

Lire aussi : Enseignants-chercheurs : hausse des salaires de 3.000 DH

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