Illustration. © DR
Face à une vague de troubles dans les écoles publiques, de nombreux parents se sont tournés vers l’enseignement privé en quête d’une meilleure qualité d’apprentissage pour leurs enfants. Toutefois, cette alternative, censée être une solution, pose elle-même des défis : les frais de scolarité dans ces établissements grimpent chaque année à un rythme alarmant, pesant lourdement sur les budgets familiaux.
Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a pris ce problème à bras-le-corps, interrogeant récemment Chakib Benmoussa, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et des Sports, sur les coûts et la qualité de l’enseignement privé. L’interpellation parlementaire pointe du doigt une hausse souvent exorbitante et non régulée des frais de scolarité, exacerbant l’angoisse des familles marocaines, en particulier celles aux revenus modestes, qui voient leur pouvoir d’achat s’éroder.
Lire aussi : Chakib Benmoussa : le ministère n’a aucune possibilité d’intervenir pour fixer les frais des écoles privées
Le constat est amer : malgré l’escalade des coûts, peu d’établissements privés ont amélioré leurs infrastructures ou leur offre pédagogique. L’absence d’innovation dans les méthodes d’enseignement et la stagnation de la qualité des cadres éducatifs remettent en question la justification de ces augmentations tarifaires, soulevant des inquiétudes éthiques sur la sincérité des moyennes scolaires présentées, fréquemment perçues plus comme un outil marketing que comme un reflet de la compétence académique des élèves.
Dans ce contexte, le PPS interpelle le ministre sur les mesures envisageables pour contrer cette commercialisation croissante de l’éducation et protéger les familles contre la cupidité de certains opérateurs privés. Le parti plaide également pour l’instauration de plafonds de frais, visant à prévenir l’anarchie tarifaire et à assurer un accès équitable à l’éducation de qualité.
Cour des comptes : le stress hydrique, un état d’urgence climatique et stratégique
Politique - Le rapport 2023-2024 de la Cour des comptes met en lumière les défis liés à la gestion hydrique.
Farah Nadifi - 17 décembre 2024Le Parlement abrite le « Congrès du Futur » les 17 et 18 décembre à Rabat
Politique - Le Parlement marocain, avec ses deux Chambres, organise, en collaboration avec la Chambre des députés et le Sénat de la République du Chili, la prochaine édition du «Congrès du Futur»
Rédaction LeBrief - 17 décembre 2024Akhannouch : bâtir aujourd’hui, rayonner en 2030
Politique - Aziz Akhannouch a mis en avant les progrès significatifs réalisés par le Maroc grâce à des choix stratégiques déterminants.
Ilyasse Rhamir - 17 décembre 2024Travaux imprévus à Maarif, circulation paralysée, la goutte de trop
Société - Les Casablancais qui empruntent le quartier Maarif sont confrontés à un véritable casse-tête. Des travaux… Encore !
Rédaction LeBrief - 16 décembre 2024Peines alternatives : vers une justice plus humaine
Société - La justice marocaine franchit un cap avec l’entrée en vigueur de la loi sur les peines alternatives, un texte ambitieux visant à moderniser le système judiciaire.
Ilyasse Rhamir - 16 décembre 2024Akhannouch : les infrastructures, moteur du Maroc de demain
Politique - Aziz Akhannouch a souligné que le développement des infrastructures constitue un pilier central pour le progrès du pays.
Ilyasse Rhamir - 16 décembre 2024Arts et métiers : une ambition maroco-française au service de l’innovation industrielle
Société - Le 5ᵉ CA de l’école Arts et Métiers, campus de Rabat, s’est tenu le 16 décembre 2024 sous la présidence de Ryad Mezzour.
Rédaction LeBrief - 16 décembre 2024Enseignement : des réformes urgentes face à un système en crise
Société - Le dernier rapport de la Cour des comptes dresse un état des lieux préoccupant du secteur de l’enseignement au Maroc.
Ilyasse Rhamir - 16 décembre 2024Un député du PAM s’attaque à MHE
Khansaa Bahra - 20 avril 2021Droit de grève : malgré la modification du texte, le projet divise toujours
Politique - Face à la pression des syndicalistes, le gouvernement a fait un geste visant à améliorer le projet de loi sur le droit de grève.
Mbaye Gueye - 3 décembre 2024Sahara : Sainte Lucie, la Dominique et Grenade réaffirment leur soutien au Maroc
Politique - Sainte Lucie, la Dominique et Grenade ont réaffirmé leur soutien indéfectible à la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Rédaction LeBrief - 28 novembre 2024