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Face à une vague de troubles dans les écoles publiques, de nombreux parents se sont tournés vers l’enseignement privé en quête d’une meilleure qualité d’apprentissage pour leurs enfants. Toutefois, cette alternative, censée être une solution, pose elle-même des défis : les frais de scolarité dans ces établissements grimpent chaque année à un rythme alarmant, pesant lourdement sur les budgets familiaux.
Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a pris ce problème à bras-le-corps, interrogeant récemment Chakib Benmoussa, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et des Sports, sur les coûts et la qualité de l’enseignement privé. L’interpellation parlementaire pointe du doigt une hausse souvent exorbitante et non régulée des frais de scolarité, exacerbant l’angoisse des familles marocaines, en particulier celles aux revenus modestes, qui voient leur pouvoir d’achat s’éroder.
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Le constat est amer : malgré l’escalade des coûts, peu d’établissements privés ont amélioré leurs infrastructures ou leur offre pédagogique. L’absence d’innovation dans les méthodes d’enseignement et la stagnation de la qualité des cadres éducatifs remettent en question la justification de ces augmentations tarifaires, soulevant des inquiétudes éthiques sur la sincérité des moyennes scolaires présentées, fréquemment perçues plus comme un outil marketing que comme un reflet de la compétence académique des élèves.
Dans ce contexte, le PPS interpelle le ministre sur les mesures envisageables pour contrer cette commercialisation croissante de l’éducation et protéger les familles contre la cupidité de certains opérateurs privés. Le parti plaide également pour l’instauration de plafonds de frais, visant à prévenir l’anarchie tarifaire et à assurer un accès équitable à l’éducation de qualité.
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