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Une réunion de travail présidée par le Roi et consacrée au développement des énergies renouvelables s’est tenue le 22 novembre. Le Royaume s’est fixé des objectifs stratégiques en matière de développement des énergies renouvelables. Porter la part de ces énergies à plus de 52% du mix électrique national à l’horizon 2030 est l’une des ambitions du pays. La réunion du 22 novembre s’inscrit dans le cadre du suivi régulier par le Souverain de ces objectifs stratégiques. La rencontre s’est déroulée en présence du conseiller du Roi, Fouad Ali El Himma et du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Ont également pris part à ce meeting la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leïla Benali, et le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, Abderrahim El Hafidi.
Aujourd’hui, le Maroc se positionne en tant que leader dans le secteur des énergies renouvelables, et ce, a l’échelle continentale et internationale. Pour suivre l’état d’avancement des projets entrepris dans ce secteur, un exposé sur l’état des lieux a été présenté au Souverain.
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Les énergies renouvelables, un grand potentiel
Le roi Mohammed VI a donné ses Hautes directives pour accélérer le développement des énergies renouvelables, en particulier les énergies solaire et éolienne. Le but est de «renforcer la souveraineté énergétique au Maroc, réduire les coûts de l’énergie et se positionner dans l’économie décarbonée dans les décennies à venir», explique le communiqué du cabinet royal.
Le Roi a ordonné d’activer la réalisation des projets en cours de développement et d’accélérer la réalisation des trois projets d’énergie solaire Noor Midelt. Il s’agit d’une centrale solaire thermique à concentration, avec des miroirs paraboliques qui chauffent un fluide. Elle est l’une des premières centrales hybrides annoncées mondialement. Lancé par le Souverain en 2019, le plan Noor à Midelt a une puissance de 800 mégawatts (MW) avec une capacité de stockage de cinq heures. L’objectif est de valoriser l’avantage compétitif du Maroc pour attirer davantage d’investissements nationaux et étrangers.
Pour rappel, le Maroc s’est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45,5% à l’horizon 2030. Ceci pourrait se réaliser en atteignant 40% des énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie. «Le Souverain a donné ses instructions à l’effet d’élaborer, dans les meilleurs délais, une « Offre Maroc » opérationnelle et incitative, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière de l’hydrogène vert au Maroc. Elle devrait comprendre, outre le cadre réglementaire et institutionnel, le schéma des infrastructures nécessaires», indique la même source.
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Les actions menées par le Maroc
Une Commission nationale de l’hydrogène vert a été créée en 2020, réunissant des acteurs publics et privés. En outre, le Royaume a lancé une étude pour l’élaboration de la feuille de route de l’hydrogène vert et a développé un programme intégré pour la production d’ammoniac vert. En effet, grâce à ces différentes actions, le Maroc a enregistré une poussée significative dans le classement du rapport bi-annuel RECAI (Renewable Energy Country Attractiveness Index). Ce dernier dresse l’état des lieux de l’attractivité dans le secteur des énergies renouvelables à travers le monde. Dans ce nouveau classement, le Maroc occupe la première place mondialement. Il convient de préciser que le classement obtenu présente les marchés les plus performants par rapport à leur Produit intérieur brut (PIB).
Par ailleurs, le Royaume et l’Union européenne (UE) ont signé, le mois dernier, un mémorandum d’entente portant sur l’établissement d’un Partenariat vert. L’objectif de cette collaboration est de permettre aux deux partenaires de progresser vers leurs objectifs communs. Ces derniers ambitionnent de devenir des économies sobres en carbone tendant vers une neutralité climatique, tout en assurant la sécurité de leurs approvisionnements énergétiques.
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