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A Rome, le Maroc a réaffirmé son engagement à intensifier la coopération avec l‘Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) afin de soutenir le développement des capacités scientifiques en Afrique dans le domaine de l’énergie de fusion. C’est ce qu’a déclaré Youssef Balla, ambassadeur du Maroc en Italie, lors de la réunion ministérielle inaugurale du Groupe mondial pour l’énergie de fusion (WFEG), sous l’égide de l’AIEA.
Le diplomate marocain a souligné que le Royaume entend renforcer ses collaborations avec l’AIEA et ses partenaires internationaux pour accroître les compétences scientifiques en Afrique dans les domaines de la fusion nucléaire et des disciplines associées. Cette dynamique vise notamment à intégrer le continent africain dans les avancées futures de l’énergie de fusion.
«Le Maroc est résolu à soutenir les initiatives de l’AIEA qui favorisent la coopération régionale et l’échange de savoirs, en particulier en Afrique», a précisé Balla, mettant en avant que cette initiative pourrait ouvrir la voie à une participation active de l’Afrique aux développements futurs de cette technologie énergétique de rupture.
Le Royaume a également fait état de progrès notables dans la formation et la recherche en sciences des plasmas, établissant ainsi les fondations pour une exploration approfondie de l’énergie de fusion. M. Balla a souligné que l’avenir de cette technologie pourrait être grandement favorisé par des efforts concertés et un engagement actif des États membres, notamment à travers les activités de l’AIEA consacrées à la sûreté de l’énergie de fusion.
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Le Maroc a ainsi plaidé en faveur de la mise en place de formations qualifiantes dans le cadre du WFEG, visant particulièrement les pays en développement, pour renforcer les bases scientifiques nécessaires à l’adoption de la fusion à grande échelle.
Bien que la recherche sur l’énergie de fusion soit encore en phase de développement en Afrique, le continent dispose déjà d’une expertise solide dans les domaines du nucléaire et du plasma, grâce à un vivier de professionnels qualifiés dans diverses disciplines scientifiques.
L’ambassadeur a également salué l’initiative de l’Italie d’organiser cette réunion ministérielle, soulignant qu’elle constitue une opportunité importante pour relever collectivement le défi de la transition énergétique vers une source d’énergie sûre, décarbonée et durable. Il a salué le rôle pionnier de l’AIEA dans la mise en place d’un cadre international destiné à renforcer la coopération entre tous les acteurs impliqués dans le développement de l’énergie de fusion, une technologie qui pourrait transformer les solutions énergétiques de demain.
Cette réunion, présidée par la Première ministre italienne Giorgia Meloni et le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a offert un cadre propice à la communauté internationale pour s’engager concrètement en faveur des projets relatifs à l’énergie de fusion et à l’avenir énergétique mondial.
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