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En France, la SNCF victime d’une «attaque massive» sur le réseau TGV

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Alors que s’ouvre ce soir la 33ᵉ édition des Jeux olympiques à Paris, la SNCF dit avoir subi, dans la nuit du jeudi 25 juillet au vendredi 26 juillet, une «attaque massive d’ampleur pour paralyser» son réseau de TGV. S’exprimant devant la presse, le PDG du groupe a indiqué que quelque 800.000 voyageurs sont concernés.

Dans les détails, des «incendies volontaires et vols de câbles dans des chambres de tirages» ont mis à mal la circulation des trains à Courtalain, Pagny-sur-Moselle et Croisilles. Par ailleurs, une quatrième tentative a, quant à elle, été déjouée, indiquent les autorités. Celle-ci a eu lieu à Verginy, dans l’Yonne, et des agents de la SNCF ont pu mettre les responsables en fuite.

Des lieux qui n’ont visiblement pas été choisis au hasard, puisqu’il s’agit, à chaque fois, de bifurcations du réseau à grande vitesse. Un moyen d’avoir «des conséquences plus lourdes puisqu’avec un incendie en fait, on prive à chaque fois deux branches du réseau», selon le PDG de SNCF Réseau, Matthieu Chabanel.

Des actes de sabotage coordonnés

De très fortes perturbations affectent donc plusieurs lignes TGV et elles devraient durer «au moins tout le week-end». La SNCF affirme que ces actes de sabotage coordonnés ont pour but de «paralyser» son réseau de TGV. Le groupe invite les voyageurs à «reporter leur voyage et à ne pas se rendre en gare», avec un échange ou un remboursement de son billet sans frais.

Lire aussi : JO Paris 2024 : la sécurité, l’immense défi de la France

Le ministre des Transports a dénoncé un «acte criminel scandaleux». Sur X, il a condamné «des agissements criminels qui vont compromettre les départs en vacances de nombreux Français». Pour Patrice Vergriete, ces actes sont bien volontaires. Le ministre a, en effet, déclaré : «tout s’est fait aux mêmes heures», des «camionnettes» ont été retrouvées sur place, ainsi que des «agents incendiaires». «Tout nous indique que ce sont bien des incendies criminels», a-t-il martelé.

Pour l’heure, aucune revendication n’a été publiée, et aucune interpellation n’a eu lieu. Dans la matinée, toutefois, une source sécuritaire indiquait au Figaro que le mode opératoire incendiaire sur des installations est généralement la signature des membres de l’ultragauche.

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