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La tempête DANA, qui a frappé mardi soir le sud-est de l’Espagne, continue de semer la désolation dans les régions touchées. Selon le dernier bilan provisoire, au moins 62 personnes ont perdu la vie à cause de ces inondations dévastatrices, d’après les informations du Centre de Coordination des Urgences de la Generalitat valencienne.
Cette catastrophe, marquée par des pluies diluviennes et des crues soudaines, a mobilisé d’importants moyens de secours. La priorité pour les autorités locales reste la recherche des personnes encore disparues. Dans un communiqué, Milagros Tolon, déléguée du gouvernement central en Castille-La Manche, a souligné les efforts déployés par les équipes de secours qui travaillent jour et nuit avec l’appui de drones pour localiser les victimes. La situation reste incertaine, car le bilan pourrait encore s’alourdir.
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Par mesure de sécurité, la ville de Valence a ordonné la fermeture des écoles et des jardins publics pour éviter tout risque supplémentaire. Tous les événements sportifs prévus ont également été annulés pour permettre aux services d’urgence de concentrer leurs efforts sur la gestion de la crise.
Avec des pluies intenses et imprévisibles qui caractérisent la tempête DANA, les autorités espagnoles prévoient de maintenir en vigueur la Procédure de Multiples Victimes, une mesure d’urgence activée mardi soir en raison du nombre élevé de pertes humaines. Dans un contexte où le changement climatique semble multiplier la fréquence et l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, ces inondations rappellent cruellement les enjeux liés à la gestion des catastrophes naturelles.
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