Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
En Afghanistan, les Talibans ont quasiment réduit à néant les droits des femmes. Bannies des universités, exclues de nombreux emplois publics, les Afghanes ne peuvent plus non plus travailler pour les ONG. Pour sortir, elles doivent être couvertes de la tête au pied, pour voyager, un parent masculin doit les accompagner, les parcs et les bains publics leur sont interdits.
Avant la prise de pouvoir par les talibans, les femmes et les filles étaient déjà en butte à des discriminations et des violences liées au genre. Avec l’arrivée des talibans à la tête du pays, elles ont perdu nombre de leurs droits fondamentaux. Les talibans avaient pourtant assuré que leurs droits seraient respectés, mais les maigres progrès obtenus depuis une vingtaine d’années ont vite été réduits à néant.
Selon Richard Bennet, Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Afghanistan, aucun autre pays au monde n’a connu un retour en arrière aussi généralisé et complet. «Les édits imposés non seulement restreignent la vie quotidienne des femmes et des filles, mais aussi les privent de leur avenir et les dépouillent de leur identité et de leur dignité», a-t-il déclaré.
Les Talibans ont «privé les femmes et les filles de leurs droits humains, écarté les femmes des sphères de la vie publique et réduit à néant leur capacité d’action», a déclaré Ilze Brands Kehris, Sous-Secrétaire générale aux droits de l’homme. «Les femmes n’ont nulle part où aller pour obtenir justice et des réparations dans l’Afghanistan d’aujourd’hui», a-t-elle ajouté.
Estelle Emonet, journaliste de l’AFP dans la capitale Kaboul, raconte la descente aux enfers vécue par les femmes afghanes sous les Talibans. Malgré la promesse de se montrer plus souple depuis leur retour au pouvoir en août 2021, le régime est revenu, comme entre 1996 et 2001, à une interprétation ultra-rigoriste de la religion.
«On nous efface», affirme Mahbooba Seraj, une militante pour les droits de l’homme en Afghanistan. «Aujourd’hui, les droits humains en Afghanistan n’existent pas. Les femmes afghanes n’existent pas pour les Taliban. En l’espace de 24 heures, j’ai vu la démocratie, que nous avons tous passé 20 ans à construire, disparaître».
Temps de lecture : 3 minutes
La chaîne française M6 diffusera les deux prochains MondiauxLa chaîne française M6 est désormais la grandissime favorite pour remporter les droits de la Coupe du monde de football 2026, qui aura lieu … |
États-Unis : un «Super Tuesday» sans surprise pour une élection toujours sous tensionLe «Super Tuesday» de mardi 5 mars n'a pas brillé par son suspense: Trump comme Biden sont sortis vainqueurs de ces primaires aux allures de… |
JO Paris 2024 : la cérémonie sur la Seine, un casse-tête pour les autoritésAujourd'hui dans le Titre à la une, le chantier titanesque de la sécurisation des Jeux Olympiques de Paris 2024. Titanesque...le mot n’est p… |
Le délicat bilan carbone de l’industrie spatialeTout ce qui monte finit par descendre, c'est la gravité qui veut ça. Le bilan carbone de l'industrie spatiale, lui, n'en finit plus de décol… |
En France, les stations de ski sont-elles vouées à disparaître ?Une bande de neige au milieu des arbres et de la verdure. Les images de ces vacanciers skiant sur une piste de quelques mètres de large ont … |
Le risque d’un conflit nucléaire avec la Russie est-il vraiment possible ?«Ils doivent comprendre que nous aussi avons des armes capables d'atteindre leur territoire». Le regard fixe et la voix ferme, Vladimir Pout… |
Européennes : que retenir du lancement de campagne de Jordan Bardella?Le président du parti français le Rassemblement national, Jordan Bardella, a lancé ce dimanche sa campagne pour les élections européennes. U… |
Quand des essais nucléaires ont plongé en 1962 Hawaï dans le noirEn 1962, en pleine guerre froide, les États-Unis avaient procédé à un grand essai nucléaire de haute altitude au-dessus de l’Océan Pacif… |