Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
La bataille pour la Maison-Blanche est officiellement lancée au sein de la droite américaine. Après plusieurs mois à entretenir le flou, Ron DeSantis a annoncé mercredi sa candidature à l’investiture des républicains pour la présidentielle de 2024 afin de « mener le grand retour de l’Amérique ».
Le gouverneur de Floride veut tourner la page Donald Trump, son ex-mentor, et incarner la nouvelle génération du Parti républicain. Mais le lancement de sa campagne sur Twitter a tourné au fiasco, parasité par de gros problèmes techniques.
Le réseau social dirigé par Elon Musk, qui se trouvait à ses côtés, n’a pu assurer techniquement cette retransmission pendant près d’une demi-heure, ouvrant la voie à une avalanche de sarcasmes en ligne et dans les médias. Les commentateurs depuis rivalisent en effet de commentaires narquois, certains demandent si l’évènement a bien eu lieu, d’autres réclament un résumé des quelques mots qui ont pu être entendus lors de cette intervention simplement audio.
Un crash en direct qui a également fait les choux gras de Donald Trump. Celui-ci en a ainsi profité pour publier des montages parodiques sur les réseaux sociaux, notamment un où il affiche Adolf Hitler, le lobbyiste George Soros (cible de l’extrême droite américaine et européenne), le diable ou le FBI, comme écoutant l’émission de Ron DeSantis sur Twitter. Dans un autre montage, on peut voir un module de SpaceX explosant sur une plateforme, avec inscrit « Ron ! 2024 » sur les images.
Officiellement lancé dans la course à la présidentielle, Donald Trump entend bien profiter de cette entrée en campagne confuse pour maintenir son avance sur son principal rival.
Selon la moyenne des sondages établie par le site FiveThirtyEight, l’ancien président des États-Unis devance le gouverneur de Floride avec une marge spectaculaire – 53,6 % contre 21 %. Pourtant, à l’issue des élections de mi-mandat en novembre 2022, un mouvement semblait naître dans les rangs républicains en faveur d’une alternative à l’ancien président.
Mais celui-ci est parvenu à se replacer au cœur du jeu en exploitant les nombreuses enquêtes judiciaires qui le visent et se présentant comme la victime d’une “persécution”. Sa base de fidèles est électrisée par l’idée d’une conspiration démocrate pour le faire tomber et entend bien prendre sa revanche sur Joe Biden en 2024. Le chef d’État démocrate de 80 ans a lui aussi déjà officialisé sa candidature à un second mandat.
Mais son âge, déjà pointé du doigt par les Républicains en 2020, préoccupe jusque dans son propre camp… alors que les hostilités ont déjà commencé entre les deux camps à la chambre des représentants.
Temps de lecture : 3 minutes
Élections américaines : Trump et Biden dominent les primaires du «Super Tuesday»Le démocrate Joe Biden et son rival républicain Donald Trump ont chacun remporté la quasi-totalité des primaires de leur parti qui se sont d… |
Quand les soldats israéliens se moquent des GazaouisAlors que des négociations sont en cours au Caire pour tenter d'instaurer une nouvelle trêve, des images embarrassent les autorités israélie… |