Accueil / Économie

Elec expo discute la mobilité électrique

Temps de lecture

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui © LeBrief

Organisé par la Fédération Nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC), Elec expo, Salon international de l’électricité, de l’éclairage, de l’électrotechnique et de l’automation industrielle a confirmé son rendez-vous d’échange d’expertise et atteste le savoir-faire marocain sur le domaine des services et installations électriques. À cette occasion, les participants sont revenus sur l’importance d’adhérer à la mobilité électrique. LeBrief y était.

Azemmour abrite jusqu’au 5 novembre prochain l’événement qui réunit chaque année trois salons, «Elec expo», «Ener Event» et «Tronica expo». Portée par la Fenelec, l’édition 2022 d’Elec expo met l’accent cette année sur la mobilité électrique, avec la participation d’une centaine d’exposants du Maroc et d’ailleurs.

Inauguré mercredi par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, le salon «Elec expo» regroupe l’ensemble des opérateurs professionnels et publics de l’électricité, l’électronique et des énergies renouvelables. La République de Guinée et la République du Niger ont été désignés à l’honneur durant toute cette édition.

Lire aussi : Énergies renouvelables : adoption d’un projet de loi 

Miraoui insiste sur la recherche scientifique

Le coup d’envoi de la 15e édition du Salon a été donné hier au Parc d’expositions Mohammed VI d’El Jadida, sous le thème : « La Mobilité Électrique : état des Lieux et des opportunités ». Face aux enjeux climatiques des émissions de gaz à effet de serre, et aux enjeux urbains des émissions totales de polluants, l’électrification devient une action prioritaire, à court ou moyen terme.

S’exprimant à l’occasion de l’inauguration du Salon, Abdellatif Miraoui a tout d’abord dressé les différentes avancées réalisées par le Maroc, aujourd’hui leader régional et continental en matière de développement durable.

Il a surtout mis l’accent sur la nécessité d’associer le capital humain et la recherche scientifique aux stratégies du Maroc relatives à la promotion des énergies renouvelables, tout en rappelant que les questions écologiques revêtent une importance capitale dans les plans de développement du Maroc conformément aux hautes orientations royales.

«Nous sommes en train de vivre des transformations extraordinaires. Il faut miser sur le capital est humain. Ces jeunes capables de s’adapter, d’être résilients et de faire face à toutes les transformations», a-t-il indiqué, tout en appelant l’ensemble des parties prenantes à coopérer pour l’innovation et la recherche scientifique qui, selon lui, sont deux axes majeurs de l’action du ministère qu’il s’emploie à promouvoir pour répondre avec acuité aux enjeux et défis du développement socio-économique du Royaume.

Pour sa part, le président de la FENELEC, Ali El Harti, a insisté sur l’importance d’adhérer à la mobilité électrique au moment où s’opère à travers le monde une réelle transition vers l’électrique. «Nous souhaitons aujourd’hui capter ce mouvement par les entreprises marocaines. La puissance, installée au Maroc qui est de 10GW, devrait passer à 200 GW. Le potentiel est donc énorme et nous devrons saisir les opportunités», a-t-il déclaré au micro du Brief.

Lire aussi : Renault Tanger : le premier véhicule électrique verra le jour en 2023 

Relever le défi pour l’Afrique

Pilier fondamental du développement économique, politique et social, l’énergie demeure un des principaux défis auxquels les pays africains sont confrontés. Les décideurs africains sont donc amenés à songer à un modèle propre au continent qui serait capable, d’une part, de répondre à l’urgence énergétique et, d’autre part, de servir l’intérêt général.

Dans ce sens, Ibrahim Yacoubou, ministre nigérien de l’Énergie et des Énergies renouvelables, a confirmé que les chiffres sont très bas dans un continent qui dispose de nombreuses potentialités d’exploitation de l’énergie éolienne, de l’énergie marine, et de l’énergie solaire. Pour inverser la tendance, il a donné des pistes à explorer et il s’agit de créer un environnement favorable à la bonne gouvernance et de subventionner les investissements.

De son point de vue, le développement du secteur offre des opportunités intéressantes en matière de développement de l’industrie, de création d’emplois, d’adaptation aux changements climatiques et de développement du partenariat public-privé. «L’Afrique c’est l’avenir. Il faut prendre le risque et le courage de venir s’installer dans d’autres pays pour participer au développent de l’énergie sur le continent. Ces défis, nous devons les réaliser ensemble», a-t-il affirmé.

Ibrahim Yacoubou semble d’ailleurs convaincu qu’il faut redoubler d’effort. «Il y a des défis, nous en sommes conscients et il faut les relever dans le but de mettre fin aux inégalités entre les pays», conclut-il.

Enfin, les données montrent que les progrès réalisés en Afrique sont loin d’atteindre les objectifs mondiaux. Si des mesures spécifiques sont prises de façon cohérente et équilibrée, les pays qui afficheront une relance durable grâce aux énergies renouvelables bénéficieront de nombreux avantages et surtout d’une économie plus résiliente.

Dernier articles
Les articles les plus lu

Quand la croissance des recettes ne freine pas le déficit

Économie - L'exécution budgétaire du Maroc a montré des signes de tensions financières, avec un déficit qui s’est creusé de 11,6 MMDH par rapport à la même période en 2023.

Mbaye Gueye - 20 décembre 2024

Le besoin de financement du Trésor en légère baisse à fin novembre

Économie - À fin novembre 2024, le besoin de financement du Trésor s’est établi à 55,9 MMDH, contre 59,2 MMDH à la même période en 2023.

Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024

Légère hausse de l’inflation en novembre 2024

Économie - En novembre 2024, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,8% par rapport à novembre 2023, selon le HCP.

Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024

Tanger-Tétouan-Al Hoceima : plus de 9.700 entreprises créées au T3-2024 (OMPIC)

Économie - Selon l’OMPIC, 9.761 entreprises ont été créées dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima durant les neuf premiers mois de 2024.

Mbaye Gueye - 20 décembre 2024

12-18 décembre : le déficit de liquidité bancaire se creuse de 2,4%

Économie - Le déficit de liquidité bancaire au Maroc s'est creusé de 2,4%, atteignant 138,9 milliards de dirhams.

Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024

Délais de paiement : l’amende réajustée au nouveau taux directeur

Économie - La Direction générale des Impôts (DGI) a annoncé que les factures dont le délai de retard du paiement commence à partir du 1er décembre 2024, sont passibles d’une amende pécuniaire fixée au nouveau taux directeur (TD) de Bank Al-Maghrib (BAM).

Mbaye Gueye - 20 décembre 2024

Casablanca-Pékin : RAM relance sa liaison directe

Économie - La RAM relancera sa ligne directe Casablanca-Pékin dès le 20 janvier 2025, ce qui renforce des liens entre le Maroc et la Chine.

Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024

Essaouira : Akhannouch préside le développement de la station Mogador

Économie - Akhannouch a présidé à Essaouira une cérémonie de signature d’une convention pour le développement de Mogador.

Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024
Voir plus

Agadir-Dakar : la voie maritime au service du commerce

Économie - Une voie maritime inédite entre Agadir et Dakar s’apprête à révolutionner le transport de marchandises vers l’Afrique subsaharienne.

Ilyasse Rhamir - 9 décembre 2024

Le petit commerçant domine 80% du marché national du commerce de proximité (Ryad Mezzour)

Économie - Ryad Mezzour; a indiqué que le petit commerçant domine 80% des parts de marché national du commerce de proximité.

Mbaye Gueye - 2 décembre 2024

Un record historique pour le tourisme marocain

Économie - Le Maroc célèbre une année exceptionnelle pour son tourisme, avec un record de 15,9 millions d’arrivées enregistrées entre janvier et novembre 2024.

Rédaction LeBrief - 9 décembre 2024

Pourquoi viser l’excellence opérationnelle dans le secteur bancaire marocain ?

Économie - Le secteur bancaire marocain se trouve aujourd’hui confronté à des défis majeurs en matière de performance opérationnelle.

Cabinet Ceteris Paribus - 1 mars 2024

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire