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La montée de la tension est palpable alors que le premier anniversaire du mouvement de protestation des professionnels de l’éducation approche. La Coordination nationale des enseignants de la «cellule 10» annonce une grève nationale d’avertissement, prévue pour le 5 octobre, signalant des actions unifiées à venir, encore non dévoilées.
Ce mouvement intervient en réaction aux hésitations et aux retards du ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des Sports. Selon les enseignants, celui-ci n’a pas offert de solutions concrètes pour restaurer la dignité et les droits des enseignants de la cellule 10 au sein du système éducatif. Le communiqué de la coordination exprime un rejet catégorique des «solutions de fortune» proposées par le ministère, et confirme la détermination des enseignants à lutter pour une reconnaissance juste de leur statut, incluant des promotions exceptionnelles avec effets rétroactifs, conformément à l’accord du 14 janvier 2023.
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Les syndicats appelés à soutenir la lutte des enseignants
L’appel est également lancé aux syndicats pour qu’ils prennent leurs responsabilités face à toute solution qui ne serait pas conforme aux attentes des enseignants, insistant sur l’importance de solutions globales et équitables. En outre, la coordination exhorte à une mobilisation renforcée pour défendre les droits légitimes des enseignants et poursuivre le combat pour des améliorations tangibles.
Au-delà des revendications spécifiques, les enseignants expriment leur opposition à des réformes plus larges, comme la fusion prévue des organismes CNOPS et CNSS, ainsi qu’à la législation restrictive sur la grève, perçues comme des menaces à leurs conditions de travail et à l’avenir des retraités. Cette solidarité s’étend à toutes les catégories d’enseignants et au peuple marocain, unis dans une lutte commune pour la dignité et la justice sociale.
Alors que l’anniversaire du mouvement s’approche, les enseignants se préparent à marquer cette date comme un moment important de leur contestation contre les politiques jugées défaillantes et les promesses non tenues qui ont, selon eux, porté atteinte à leur dignité professionnelle. Cette année scolaire commence sous le signe de l’incertitude, avec des risques de perturbations similaires à celles de l’année passée, mettant en jeu l’avenir éducatif des élèves.
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