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Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé une réunion de la Commission ministérielle en charge de la réforme du système éducatif et du préscolaire. Cette réunion a permis de faire le point sur la mise en œuvre de la feuille de route 2022-2026, qui vise à améliorer l’éducation nationale en se concentrant sur trois axes principaux : les apprentissages fondamentaux, l’épanouissement des élèves et la scolarité obligatoire.
Akhannouch a réaffirmé l’engagement du gouvernement à réussir cette réforme, soulignant les mesures législatives, organisationnelles, financières et institutionnelles prises pour soutenir la réforme. Il a salué la progression rapide de la mise en œuvre de la feuille de route et la contribution du corps enseignant, essentielle pour renforcer l’école publique et sa qualité. Il a également encouragé à maintenir cette dynamique pour assurer la réussite de cette réforme ambitieuse.
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Un budget de 91 milliards de dirhams pour l’éducation
De son côté, le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Saad Berrada, a rappelé l’importance de l’égalité des chances à travers l’éducation, insistant sur l’amélioration continue de la qualité dans le recrutement et la formation des enseignants. Il a évoqué l’augmentation du budget alloué au secteur, qui est passé de 62 à 91 milliards de dirhams, soit une hausse de plus de 45%, un signe clair de la volonté politique de soutenir le système éducatif.
La réunion a également abordé plusieurs projets concrets, dont l’élargissement de l’offre pédagogique, avec un objectif de 90% de couverture du préscolaire d’ici 2026. L’un des projets phares est celui des établissements pionniers, lancé dans 626 écoles primaires en 2023-2024, dont les résultats ont montré une amélioration notable des apprentissages. Ce programme sera étendu aux collèges et lycées, avec 323 établissements concernés dès l’année scolaire 2024-2025, et un objectif de 730 établissements à l’horizon 2026. En 2024-2025, 2.626 écoles primaires bénéficieront de ce programme, touchant ainsi 1,3 million d’élèves, soit 30% du cycle primaire.
Cette réunion a ainsi permis de dresser un bilan positif tout en affirmant l’engagement continu du gouvernement pour réformer le système éducatif marocain.
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