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Ouvrir la voie à une économie verte inclusive et à un avenir durable en Afrique. Tel est l’objectif principal du Sommet de l’économie verte, qui se tient du 22 au 24 février courant, dans la ville sud-africaine du Cap et auquel le Royaume prend part.
Le conclave est initié sous le thème « Piloter la stratégie d’investissement dans l’économie verte ». Il rassemble la communauté mondiale des investisseurs, des développeurs de projets et des dirigeants d’entreprises opérant dans les transports verts, les énergies renouvelables et les technologies propres. Le but est de débattre des moyens d’accroître les flux de capitaux d’investissement verts vers le continent et de renforcer les partenariats stratégiques pour mobiliser de nouvelles ressources financières.
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Importance du secteur des énergies renouvelables
Les intervenants ont souligné que le secteur des énergies renouvelables offre une énorme opportunité de développement à travers le continent africain. Il accorde notamment des opportunités uniques de développement d’infrastructures et permet des investissements pour résoudre la pauvreté énergétique du continent.
En outre, ils soutiennent que les plus grandes opportunités se concentrent sur le solaire photovoltaïque, l’hydroélectricité et l’éolien, ainsi que sur le potentiel énorme de l’Afrique pour produire de l’hydrogène vert. Pour respecter leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN), les pays africains doivent accélérer le rythme des investissements dans les infrastructures, insistent-ils.
De même, les conférenciers ont mis en exergue l’importance pour le Sommet de conduire la stratégie d’investissement dans l’économie verte. L’objectif est de combler le déficit de financement annuel de 277 milliards de dollars nécessaires pour permettre aux pays africains de mettre en œuvre leurs CDN. Et de noter que les bailleurs de fonds des projets d’investissement se plaignent depuis longtemps du manque de projets d’infrastructure en Afrique dans lesquels investir.
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Le Maroc fortement engagé dans l’action climatique
Intervenant lors d’un panel sur l’Innovation, organisé dans le cadre du Sommet, l’ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, Youssef Amrani, a indiqué que le Maroc s’est engagé de longue date sur les questions climatiques. Le pays ambitionne ainsi de construire un modèle de développement durable et de contribuer à l’action climatique internationale et continentale.
À ce propos, le responsable a souligné que le Maroc a mis en œuvre, depuis plus d’une décennie, une stratégie nationale pour le développement des énergies renouvelables. Il a notamment cité les centrales solaires de Noor, la plus grande centrale solaire à concentration dans le monde.
De plus, il a expliqué que selon sa stratégie nationale, le Royaume devrait produire 80% de son mix énergétique, d’ici 2050, à partir d’énergies renouvelables et atteindre la neutralité carbone conformément à l’échéance convenue à l’échelle internationale. «La transition énergétique au Maroc pourrait nécessiter des investissements de 250.000 milliards de dollars sur 30 ans», a-t-il précisé.
Plus récemment, a-t-il poursuivi, le groupe OCP, le plus grand Office d’extraction et de production de phosphate au Maroc et en Afrique, a jeté son dévolu sur la production d’hydrogène vert et d’ammoniac, nécessaires aux engrais. «Il s’agit d’un investissement de 13 milliards de dollars pour le Maroc qui créera 25.000 emplois directs et indirects, soutiendra 600 entreprises industrielles marocaines et atteindra un taux d’intégration locale de 70%», a-t-il relevé.
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Partenariat Vert Maroc-UE
Par ailleurs, l’ambassadeur est revenu sur le Partenariat Vert signé entre le Maroc et l’Union européenne (UE). «À travers ce partenariat, le Maroc et l’UE confirment leur volonté commune de construire un modèle de coopération énergétique réussie dans la région. La relation exceptionnelle qui nous lie a suffisamment de maturité pour innover et investir encore plus fortement dans les domaines de coopération d’avenir», a-t-il déclaré.
«Ce Partenariat Vert prend tout son sens dans le contexte actuel où la question énergétique est une préoccupation majeure», a-t-il encore souligné. Avant de noter que les réseaux électriques du Maroc et de l’Espagne sont déjà connectés, alors que l’énergie solaire est déjà exportée vers l’Europe.
Et de conclure qu’il est dans l’intérêt de l’Europe et de l’Afrique de développer des initiatives et des programmes conjoints qui mettent fin à la pauvreté énergétique et créent un accès universel à l’énergie. Sans oublier les initiatives qui accélèrent le déploiement des énergies renouvelables, alimentent les industries et les secteurs clés pour la transformation socio-économique de l’Afrique et maximisent l’efficacité énergétique.
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