Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Omar Hilale, représentant permanent du Royaume du Maroc aux Nations Unies, a soutenu que la coopération sud-sud, visant à renforcer les liens entre pays en développement, se révèle cruciale pour le développement durable en Afrique, en particulier dans le domaine de l’économie bleue. Ce dernier a tenu ses propos à l’occasion de la troisième conférence ministérielle de haut niveau de l’Initiative de la ceinture bleue. L’Afrique, avec ses 47.000 kilomètres de côtes et un riche réseau de ressources en eau douce, représente un potentiel immense pour la création de richesses et d’emplois.
Selon lui, sur le continent africain, l’économie bleue génère environ 300 milliards de dollars par an et soutient près de 50 millions d’emplois dans des secteurs clés tels que la pêche, l’aquaculture et le tourisme côtier, en se basant sur une étude de l’Union africaine. En optimisant cette économie, l’Afrique peut également atteindre des objectifs de développement durable, notamment en matière de sécurité alimentaire.
Lire aussi : Économie bleue : le MEF et la BM font état d’un bilan encourageant
Il a ajouté que dans ce contexte, la coopération Sud-Sud est indispensable pour partager les meilleures pratiques et technologies entre les pays africains. Sous l’égide du roi Mohammed VI, le Maroc a placé cette coopération au cœur de sa politique de solidarité. Le Royaume a établi des partenariats stratégiques, notamment dans le domaine de la pêche durable et de l’aquaculture, en partageant son savoir-faire et en formant des cadres techniques dans d’autres nations africaines.
Les initiatives de coopération Sud-Sud permettent également de consolider l’accès des pays enclavés à l’océan, favorisant une intégration régionale essentielle. La récente volonté du Roi de renforcer les liens entre pays côtiers et non côtiers témoigne de la détermination du Maroc à bâtir une Afrique prospère et stable, a-t-il expliqué.
Pour Omar Hilale pour que la coopération soit efficace, il est crucial d’engager le secteur privé dans le financement de projets d’économie bleue. Des investissements dans les infrastructures telles que les ports décarbonisés et les systèmes de réfrigération sont nécessaires pour renforcer les chaînes de valeur et maximiser les bénéfices des ressources aquatiques. Le secteur public et le secteur privé doivent collaborer étroitement pour mettre en place des partenariats solides.
De plus, il est impératif de repenser la gouvernance océanique pour garantir une répartition équitable des ressources. La future Conférence sur les océans à Nice en 2025 pourrait servir de plateforme pour plaider en faveur d’une gouvernance inclusive de l’économie bleue, a-t-il conclu.
Temps de lecture : 3 minutes
BAM : les dépôts bancaires ont progressé de 8,2% à fin septembreBank Al-Maghrib (BAM) a indiqué que les dépôts auprès des banques ont progressé de 8,2% pour s’établir à 1.224,4 milliards de dirhams (MMDH)… |
Aides au logement : un budget de 3,6 milliards de dirhams en 2025Le ministère de l’Habitat a prévu une enveloppe de près de 4,6 milliards de dirhams pour les investissements, avec 78% (soit 3,6 milliards d… |