Une enseignante et des élèves dans une classe © DR
Le gouvernement marocain a récemment lancé un projet majeur appelé « Écoles pionnières » pour répondre aux défis persistants de l’éducation primaire et lutter contre le décrochage scolaire. Ce programme ambitieux a débuté à la rentrée scolaire 2023, touchant 626 écoles et environ 322.000 élèves. Son succès initial a conduit à son expansion progressive, avec l’objectif d’intégrer 2.000 écoles primaires supplémentaires chaque année à partir de 2024, ainsi que 500 écoles secondaires par an à partir de 2026.
Lors de la présentation du bilan de mi-mandat au Parlement, le Premier ministre Aziz Akhannouch a souligné l’adoption du programme « Teaching at the Right Level » (TaRL) dans les « Écoles pionnières» pour combler les lacunes en matière d’apprentissage, avec des résultats encourageants. Les évaluations préliminaires en langues et en mathématiques ont montré que les élèves ont pu rattraper deux années de retard scolaire.
Des réformes structurelles ont également été introduites dans la formation des cadres éducatifs, portant la durée totale de la formation à cinq ans, avec une licence de base en éducation sur trois ans, une année de formation professionnelle et une année de formation pratique sur le terrain.
Vision 2026
Le gouvernement a alloué un budget substantiel de 4 milliards de dirhams à la formation des enseignants d’ici 2026, visant à spécialiser 50.000 professionnels dans les domaines de l’éducation et de la formation.
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En ce qui concerne la promotion de l’enseignement de l’amazigh, le gouvernement vise à généraliser cet enseignement dans au moins la moitié des écoles primaires d’ici la fin de son mandat. Un plan national de formation des enseignants vise à couvrir 50 % des apprenants d’ici le début de la saison scolaire 2026-2027, intégrant la langue amazighe dans divers programmes de formation continue.
Dans le domaine culturel, des mesures sont prévues pour augmenter la qualité et la quantité des programmes et productions en langue amazighe, y compris des prix artistiques et littéraires, la facilitation de la traduction, la protection du patrimoine culturel amazigh et le soutien aux productions cinématographiques, théâtrales et aux festivals.
Un fonds spécial avec un budget annuel d’un milliard de dirhams sera créé d’ici 2026 pour soutenir ces initiatives, tandis que des efforts supplémentaires seront déployés pour intégrer la langue amazighe dans les administrations publiques et les services judiciaires.
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