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En 2023, l’économie nationale a connu des changements importants. C’est ce qui ressort du bulletin de l’Office des changes sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs de novembre 2023. Réduction du déficit commercial, baisse de la facture énergétique ou encore croissance des transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE). Ces facteurs sont parmi les points les plus marquants.
Ces évolutions sont accompagnées d’une hausse de l’excédent dans la balance des échanges de services. Ce qui illustre une économie en transformation. Toutefois, le recul des investissements directs étrangers souligne l’importance d’adopter des stratégies innovantes. L’objectif est ainsi de maintenir une croissance économique soutenue.
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Réduction du déficit commercial
Le Maroc a vu son déficit commercial se réduire significativement, s’établissant à 261,37 milliards de DH (MMDH). Un recul qui souligne une diminution de 21,5 MMDH par rapport à l’année précédente. Cette amélioration est un signe positif pour l’économie du pays, indiquant une meilleure santé économique globale.
Concernant les importations, elles ont reculé de 3,3% à 653,8 MMDH, tandis que les exportations ont atteint 392,4 MMDH à fin novembre 2023. Le taux de couverture a, quant à lui, augmenté de 1,8 point, s’établissant à 60%. Selon l’Office des changes, cette baisse des importations est principalement due à la diminution des achats de produits énergétiques, de demi-produits et de produits bruts, reflétant une gestion plus efficace des matières premières.
Par ailleurs, la structure des exportations a évolué, avec une baisse dans le secteur des phosphates, compensée par une hausse dans les secteurs de l’automobile, de l’électronique, de l’électricité, du textile et du cuir, montrant l’adaptation du Maroc aux fluctuations du marché mondial.
La facture énergétique en baisse, révèle l’Office des changes
Au cours des onze premiers mois de l’année 2023, la facture énergétique du Maroc a baissé de 21,4%, s’établissant à 110,97 MMDH. Cette régression de dépense énergétique intervient après une réduction de 17,86 MMDH dans les approvisionnements en gas-oils et fuel-oils.
L’Office des changes a analysé cette situation favorable en la reliant à une double tendance. D’une part, une chute des prix de ces produits de 17,6%. Et d’autre part, à une diminution des quantités importées de 9,7%. Cette conjoncture démontre les efforts du Maroc pour optimiser ses importations énergétiques face aux fluctuations des prix mondiaux.
En parallèle, le Royaume a effectué des ajustements stratégiques dans d’autres secteurs économiques. À titre d’exemple, les achats de demi-produits ont diminué de 11,3%. Preuve à l’appui, ils ont chuté de 59,1% dans le secteur de l’ammoniac. De plus, les importations de produits bruts ont reculé de 23,6%, atteignant 31,26 MMDH, en grande partie à cause de la baisse des achats de soufre brut de 60%.
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Croissance des transferts des MRE et recul des IDE
Parmi les avancées les plus significatives dressées dans le bulletin de l’Office des changes figure l’augmentation de 4,4%, des transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE), dépassant les 105,46 MMDH. Une progression qui souligne l’importance croissante de la diaspora marocaine dans l’économie nationale.
Parallèlement à cette tendance positive, la balance des échanges de services a affiché un excédent en hausse de 19,6%, s’établissant à 124,63 MMDH. Cette augmentation est due à la croissance des exportations de services, indiquant une expansion des services marocains sur les marchés internationaux. En outre, le tourisme a, lui aussi, montré des signes de reprise robuste. Les recettes du secteur ont connu une croissance de 15,8%, s’élevant à 97,40 MMDH, ce qui témoigne d’une relance prometteuse.
Enfin, l’Office des changes fait savoir que le Maroc a été confronté à un défi majeur avec le recul des investissements directs étrangers (IDE), qui ont chuté de 66,7% pour s’établir à 7,91 MMDH. Cette baisse souligne la nécessité pour le Royaume de développer des stratégies. Objectif : renforcer son attractivité auprès des investisseurs internationaux et soutenir la croissance économique à long terme.
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