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Banquiers, galeristes, ingénieurs, oligarques… Pour faire face aux sanctions européennes, toujours plus nombreuses, ils ont décidé de partir vers les Émirats arabes unis et Dubaï. Si certains tentent de sauver leurs actifs, d’autres assument un choix par conviction.
Depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février dernier, l’Union européenne a décidé de taper dans les portefeuilles des oligarques russes en leur infligeant de multiples sanctions. Mais ces derniers ont trouvé un moyen de les contourner : ils se réfugient à Dubaï. Et le petit Émirat accueille ces oligarques à bras ouverts.
Une destination avantageuse notamment en raison de la fiscalité.
Pour les accueillir, les Émirats arabes unis ont mis en avant leur position neutre dans la guerre en Ukraine. Mais aussi et surtout, la fiscalité très avantageuse du pays. Les Russes investissaient déjà dans l’immobilier de luxe dubaïote, mais désormais, ils cherchent à s’y installer.
Pour transférer leurs actifs, ils s’appuient sur des entreprises spécialisées comme la SAM Relocation Group. «Ils nous demandent de leur trouver des bureaux et de leur trouver des employés si c’est nécessaire. Et puis, à côté de ça, il faut gérer toute la relocalisation des familles, mais aussi des employés susceptibles d’accompagner le processus de relocalisation», raconte la juriste Audrey Delaître.
Sur la question du logement, les fortunes russes n’hésitent pas à mettre le paquet. Car la durée de leur visa dépend du montant des propriétés achetées, explique une agente immobilière installée à Dubaï.
«On va voir des villas dans le Golfe qui vont atteindre à peu près 15 millions de dirhams minimum d’achat, ce qui fait entre 4 et 5 millions d’euros. Un tel achat leur permet de rester dix ans sur Dubaï sans renouveler leur visa», détaille Audrey Charpenel.
Alors pour l’heure, ce sont principalement des Russes installés en Europe qui émigrent à Dubaï. De leur côté, ceux qui cherchent à fuir la Russie de Vladimir Poutine sont encore peu nombreux.
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