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DTFE : la dette publique s’est établie à 388,1 MMDH à fin mars 2022

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La direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) fait le point sur la situation de la dette de l’administration centrale et ses remboursements ainsi que sur les démembrements de l’État au 31 mars 2022. Selon la DTFE, son bilan repose sur les données livrées par le logiciel du Système de gestion et d’analyse de la dette (SYGADE). 

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Selon le bulletin de la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), la dette publique s’établit à 388,1 milliards de DH (MMDH) en mars 2022. Dans le détail, 209,7 MMDH appartiennent à la banque du Maroc et 178,4 MMDH aux autres emprunteurs publics.

Depuis le mois de mars, le Maroc a tiré un total d’emprunt de 3,9 MMDH de l’extérieur. En outre, le trésor a mobilisé 2,6 MMDH, dont 2,1 MMDH sont destinés à appuyer les réformes nationales, 500.000 MDH pour les projets du budget et 1,3 MMDH au profit des Établissements et Entreprises publics (EEPs).

Concernant les dettes multilatérales, 49% appartiennent à l’association internationale de développement (IDA), suivie du fonds africain de développement (FAD) avec 14% de dette. Puis sur le plan bilatéral, le plus gros créancier est la France avec 30,8%, suivi de la Chine avec 14,9%.

5,5 MMDH déjà remboursé

S’agissant des services de la dette extérieure, 5,5 MMDH ont été remboursés à raison de 2,6 MMDH, réglés par le Trésor et 2,9 MMDH par d’autres emprunteurs publics. De plus, 48,9% des dettes du Maroc sont en euro, 22,1% en dollar américain, et 14,1% en franc de la communauté financière africaine (FCFA), alors que le reste des devises constitue 14,8% des dettes.

Les créances multilatérales occupent une part de 49,7%, suivis de 28,6% pour le marché financier international, les banques commerciales et les créances bilatérales une part de 21,7%. Du côté des emprunteurs, la banque centrale constitue une part de 54%, les EEPs 44,8% et enfin 1,2% pour les autres entrepreneurs.

L’euro, toujours en tête de liste

Par ailleurs, l’euro constitue 60% des transactions liées à la dette extérieure, vient ensuite le dollar américain avec 31,1% puis le yen japonais avec 2,5% des transactions de la dette publique. Quant au reste des devises, elles n’ont contribué qu’à hauteur de 6,4%.

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