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L’Association marocaine des droits humains (AMDH) a imputé, mercredi 20 juillet, à Rabat et Madrid la responsabilité du drame de Melilia. Lors de cet incident, plusieurs migrants clandestins sont morts en tentant de forcer le passage du préside occupé.
«La tragédie du 24 juin a coûté la vie à 27 migrants à cause d’une répression sans précédent des autorités marocaines avec la complicité de leurs homologues espagnoles», a dénoncé Omar Naji, membre de l’AMDH, lors d’une conférence de presse à Rabat. Selon lui, il s’agit d’un crime ignoble, résultat de politiques migratoires mortifères.
Et de souligner que le bilan de l’association «repose sur des sources dignes de confiance».
«La décision d’attaquer violemment les demandeurs d’asile une fois arrivés à la barrière est sans doute la cause principale derrière le bilan très lourd», est-il écrit dans le rapport de l’AMDH sur les causes du drame.
L’ONG a également fustigé «l’usage massif de gaz lacrymogène» au moment où les migrants, en majorité des Soudanais, tentaient de pénétrer dans un poste-frontière exigu et fermé ou d’escalader une barrière métallique surmontée de barbelés.
Il est à noter que ce drame migratoire est le plus meurtrier jamais survenu lors des nombreuses tentatives de migrants subsahariens de pénétrer dans Melilia et Sebta.
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