Donald Trump fait son come-back

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Quatre ans, après l’avoir quittée la maison blanche par la petite porte après l’insurrection du 6 janvier 2021, Donald Trump revient aux affaires. Ce dernier a réussi son pari avec une victoire sans appel, qui a provoqué une onde de choc aux Etats-Unis et à travers le monde.

Le candidat républicain a frôlé la mort lors de sa troisième campagne électorale. Il a été victime de deux tentatives d’assassinat, sans oublier les quatre chefs inculpations et une condamnation au pénal.

Sa victoire a été rapide et décisive, Donald Trump a remporté des États clés comme la Caroline du Nord et le Géorgie en quelques heures, avant de s’imposer en Pennsylvanie et au Wisconsin, ces derniers lui servant de tremplin pour une victoire finale. Pour l’heure, il compte 279 grands électeurs contre 223 pour son adversaire. Avant même qu’elle soit officielle, le républicain a reçu une pluie de félicitations de responsables étrangers, à l’image d’Emmanuel Macron et de Volodymyr Zelensky.

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Trump a réussi à convaincre les Américains qu’il comprend mieux que quiconque leurs difficultés quotidiennes, une stratégie qui a encore fait mouche, comme en 2016.

Face à lui, la candidate démocrate, Kamala Harris, a centré sa campagne sur l’unité et le message d’unité de Joe Biden, qui n’a pas eu un écho chez leurs électeurs. Alors que le milliardaire accentuait ses critiques sur des sujets comme l’inflation et l’immigration, la candidate démocrate n’a pas su capter l’attention du public.

Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche est salué par des millions d’Américains, souvent vêtus de casquettes rouges, mais génère également une vive inquiétude chez ceux qui sont traumatisés par sa rhétorique dure, notamment sur les migrants. La polarisation du pays semble plus marquée que jamais, avec des Américains qui s’opposent fermement sur des questions fondamentales.

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Lors de son discours de victoire, Donald Trump a appelé à l’unité, tout en exhortant à dépasser les divisions des dernières années. Pourtant, sa campagne a été marquée par des attaques acerbes contre ses rivaux, notamment sur les migrants qu’il a accusé d’empoisonner « le sang du pays »

Néanmoins, le come-back du républicain suscite l’inquiétude, tant aux États-Unis qu’à l’étranger. Le milliardaire promet une « grande opération » d’expulsion de migrants dès le premier jour, tout en critiquant vivement l’aide à l’Ukraine. Sur le climat, il envisage de quitter l’accord de Paris et de relancer l’exploitation pétrolière.

En matière d’économie, il propose des baisses d’impôts et des taxes douanières pour « voler » des emplois à d’autres pays. Mais de nombreuses questions demeurent, notamment sur ses positions sur l’avortement et les droits civiques, laissant planer une incertitude quant à l’orientation de son second mandat.