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Au siège de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) à Témara, une cinquantaine de docteurs au chômage sont en grève de la faim depuis le 25 juillet. L’AMDH a signalé que certains d’entre eux ont été hospitalisés en raison de malaises et de problèmes de santé. L’association a demandé aux grévistes de mettre fin à leur grève, soulignant les risques pour leur vie et leur bien-être. Elle a appelé les autorités à engager un dialogue sérieux avec ces professionnels hautement qualifiés.
Après l’échec de toutes leurs manifestations, les docteurs au chômage considèrent la grève de la faim comme un moyen efficace pour exprimer leurs revendications, réclamant leur intégration dans les universités marocaines. Ils ont contacté en vain diverses instances, y compris le Médiateur du Royaume, pour leurs demandes d’emploi public équivalent au doctorat.
Le Médiateur a précisé que la grève de la faim relève du Conseil national des droits de l’Homme (CNDP). Il a aussi noté que l’emploi direct a été aboli en 2010 pour prévenir la discrimination.
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Demande d’emploi «juste et légitime»
De son côté, la Coalition marocaine des organismes des droits de l’Homme a adressé une lettre ouverte au chef du gouvernement pour exiger une intervention urgente afin de prévenir une tragédie liée à la grève de la faim. Elle a qualifié de «préoccupante» la situation des docteurs sans emploi qui mènent une grève de la faim illimitée, jugeant leur demande d’emploi «juste et légitime».
Il convient de noter que l’emploi direct dans la fonction publique a été aboli sous le gouvernement d’Abdelilah Benkirane. L’accès à la fonction publique se fait désormais par le biais de concours, une décision qui a suscité la colère des diplômés et a déclenché des années de protestations à Rabat.
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