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Le Centre des compétences pour le développement durable (2C2D), une plateforme créée en 2020 pour conseiller les instances gouvernementales sur les enjeux environnementaux, a été officiellement dissous. Cette dissolution, annoncée lors d’une assemblée générale extraordinaire le 18 juillet 2024, vient clore une période de contributions, mais également de luttes administratives pour l’organisation.
Le 2C2D, fondé par un collectif d’experts et d’anciens cadres de l’administration, s’était rapidement imposé comme un interlocuteur privilégié dans plusieurs domaines. L’on peut citer ceux de l’eau, des déchets, de l’énergie, de l’économie circulaire et du changement climatique. Parmi ses réalisations, le centre a orchestré des conférences influentes, en collaboration avec des institutions telles que l’Institut national de statistique et d’économie appliquée (INSEA). Le 2C2D a, de plus, joué un rôle actif dans des initiatives de solidarité, notamment la collecte de dons pour les victimes du séisme de Marrakech.
Le centre a également été un animateur de débats, tant au Maroc qu’à l’international, enrichissant la discussion publique avec des émissions télévisées et des participations à des rencontres sur des thèmes clés du développement durable.
Barrières bureaucratiques et dissolution du 2C2D
Cependant, le 2C2D a été confronté à d’importantes barrières bureaucratiques, notamment dans sa demande de quitus définitif, un sésame administratif permettant l’ouverture d’un compte bancaire et la collecte de cotisations. Cette autorisation, en dépit de multiples demandes adressées au Wali de Rabat depuis 2021, n’a jamais été accordée. Le refus répété et non justifié par les autorités a empêché le centre d’étendre ses activités à l’échelle nationale et internationale, le privant ainsi de moyens financiers essentiels à son fonctionnement et à son développement.
Face à cette impasse administrative, et après des années de tentatives infructueuses pour résoudre la situation, les membres de l’association ont pris la décision difficile, mais nécessaire de dissoudre l’organisation. Cette fin marque la perte d’une voix influente dans le domaine du développement durable au Maroc. Elle soulève, par ailleurs, des questions sur les défis que rencontrent les organisations non gouvernementales dans le pays face à la bureaucratie et à l’inaction administrative.
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