Disparités territoriales et sociales : Akhannouch révèle des progrès

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Le Maroc a franchi une étape majeure avec son Programme de réduction des disparités territoriales et sociales. S’étendant de 2017 à 2023 et couvrant les 12 régions du Royaume, l’initiative marque une nouvelle ère de développement pour les communautés rurales et montagneuses. Axé sur les secteurs clés, ce programme, inspiré des directives royales et articulé dans le discours du Trône de 2015, s’est imposé comme un moteur du changement, ouvrant la voie à une prospérité et une inclusion accrues pour toutes les régions du Maroc.

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Le désenclavement des zones rurales avance

Devant les parlementaires, Aziz Akhannouch a rapporté que la majorité des objectifs, notamment en matière de ciblage territorial, ont été atteints. Avec un budget global de 50 milliards de DH (MMDH), ce projet d’envergure nationale a mobilisé des ressources considérables pour transformer la vie des communautés rurales.

L’un des axes principaux du programme a été le désenclavement des zones rurales, avec la construction ou la rénovation de 19.440 km de routes et pistes rurales. Les zones montagneuses ont reçu une attention particulière, représentant environ 65% des opérations de construction et d’entretien de routes.

Le programme a également joué un rôle clé dans l’amélioration de l’accès aux services essentiels. Dans le secteur de l’approvisionnement en eau potable et en électricité, d’importants progrès ont été réalisés, avec la mise en place de près de 667 nouvelles installations d’eau potable et l’extension de plus de 1.000 km de canaux. De plus, d’importants efforts ont été déployés pour l’électrification rurale, touchant 998 douars.

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Focus sur l’éducation et la santé

Dans le domaine éducatif, une transformation impressionnante s’est opérée. Près de 2.894 opérations ont été menées pour construire, reconstruire et agrandir les infrastructures éducatives à travers le Royaume, avec une attention particulière portée aux zones montagneuses, où 1.712 opérations ont été réalisées. Ces efforts ont inclus la construction de nouvelles écoles, la rénovation et l’expansion d’établissements existants, assurant ainsi que les élèves des régions les plus isolées aient accès à un environnement d’apprentissage moderne et sécurisé.

De plus, le programme a facilité le transport des élèves en milieu rural grâce à l’acquisition de 962 bus scolaires, permettant ainsi à de nombreux enfants vivant dans des zones éloignées d’atteindre leurs écoles. Parallèlement, 139 opérations d’équipement d’espaces éducatifs ont été entreprises, améliorant ainsi les conditions d’enseignement et d’apprentissage.

Le secteur de la santé a également connu des améliorations notables. Au total, 790 opérations de rénovation et d’extension d’infrastructures sanitaires ont été effectuées, avec une part importante de ces opérations concentrée dans les zones montagneuses. Cette initiative a permis de moderniser et d’agrandir les hôpitaux, améliorant ainsi l’accès aux soins médicaux pour les populations rurales.

Le programme a aidé à renforcer la mobilité des services de santé grâce à l’acquisition d’environ 766 ambulances et unités mobiles. Cette étape est cruciale pour garantir que les soins médicaux d’urgence soient rapidement accessibles, même dans les régions les plus reculées. En complément, 640 opérations d’équipement en matériel médical pour les centres de santé et les dispensaires ruraux ont été réalisées, assurant que ces établissements soient bien équipés pour répondre aux besoins sanitaires de la population.

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Des transformations socio-économiques

Ce programme a initié un chapitre remarquable dans l’histoire du développement rural, caractérisé par des transformations socio-économiques significatives et une création d’emploi sans précédent. Au cœur de ces transformations, se trouve une amélioration substantielle de la qualité de vie des habitants des zones rurales.

En effet, les projets menés ont non seulement amélioré l’accès aux services de base, mais ont également eu un impact direct sur le niveau de vie des familles rurales. Des infrastructures améliorées, un meilleur accès à l’eau potable, à l’électricité, à l’éducation et aux soins de santé ont joué un rôle clé dans l’amélioration des conditions de vie quotidienne. Ces progrès sont particulièrement remarquables dans les zones montagneuses et les douars auparavant isolés, où les changements ont été les plus palpables.

En outre, l’un des aspects les plus impressionnants de ce programme est sa capacité à générer de l’emploi. Avec la création de plus de 120 millions de journées de travail et 343.000 opportunités d’emplois directs et indirects, le programme a prouvé être un moteur puissant pour l’emploi rural. Cette dynamique a fourni des moyens de subsistance à de nombreuses familles et a aussi stimulé l’économie locale en générant des activités économiques supplémentaires autour des projets d’infrastructure.

L’impact du programme s’étend également aux secteurs cruciaux de l’éducation et de la santé. La hausse des taux de scolarisation, en particulier chez les filles rurales, est un indicateur clé des progrès réalisés. Atteignant 60% dans les zones ciblées, une augmentation de 15% par rapport à 2017, ces chiffres témoignent d’un accès accru à l’éducation et d’une égalité des chances améliorée. Enfin, dans le secteur de la santé, la rénovation et l’expansion des infrastructures sanitaires ont amélioré l’accès aux soins de santé, tout en contribuant à une meilleure qualité de vie.