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Le Maroc a mis en avant ses initiatives en matière de décarbonation et de lutte contre les effets du changement climatique lors d’un événement parallèle à la COP29, organisé mercredi à Bakou.
Sous le thème « L’empreinte carbone territoriale : un outil pour mesurer les émissions au niveau local », cet événement s’est tenu au pavillon marocain, mettant en lumière l’engagement du Royaume pour réduire son empreinte carbone, notamment au niveau des collectivités territoriales, qui jouent un rôle clé dans la transition énergétique.
Lors de cette rencontre, El Hassan Zoubir Idrissi, du ministère de l’Intérieur, a souligné l’importance de la stratégie bas carbone du Maroc à horizon 2050. Cette stratégie vise à mettre en œuvre la Contribution déterminée au niveau national (CDN) et propose une approche intégrée impliquant tous les acteurs du pays. Elle prévoit des réformes institutionnelles, économiques et sociales profondes d’ici 2050, avec un accent particulier sur les villes et les régions, acteurs essentiels dans la réduction des émissions de carbone et l’encouragement de solutions durables locales.
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Idrissi a également insisté sur la nécessité de disposer d’un diagnostic précis des émissions, permettant à chaque territoire d’élaborer des plans de décarbonation ciblés et réalistes. Ces actions sont destinées à réduire les émissions tout en soutenant l’économie locale par des solutions durables.
Rappelant l’initiative lancée en 2013 par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement (FM6E), qui a développé un « Outil Bilan Carbone » comprenant près de 300 facteurs d’émissions, Idrissi a précisé que la FM6E, en partenariat avec la Direction générale des collectivités territoriales, a adapté cet outil aux spécificités des collectivités locales, afin de faciliter le processus de décarbonation.
Le maire de Chefchaouen, Mohamed Sefiani, a, quant à lui, présenté les actions mises en place dans sa commune pour réduire l’empreinte carbone, telles que l’installation de l’éclairage LED. Cette initiative a permis une économie d’énergie de 44 % dans la médina, et une réduction de 59 tonnes de CO2 entre 2019 et 2023. Chefchaouen, qui sera dans quelques jours la première ville africaine entièrement équipée en éclairage LED, a également adopté une stratégie de mobilité durable, réduisant la circulation motorisée et favorisant les espaces verts pour piétons.
En matière de mobilité électrique, Sefiani a annoncé l’acquisition de véhicules électriques et hybrides pour transformer la flotte de la ville en un modèle de mobilité propre.
Conformément à l’Accord de Paris, le Maroc a révisé en 2021 sa CDN, visant désormais une réduction de 45,5 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
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