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Les relations entre la France et le Maroc sont bloquées depuis plusieurs mois. Pour Mustapha Tossa, la position ambiguë de Paris au sujet du Sahara justifie une telle situation.
«Officiellement ça coince sur le fait que le Maroc par le biais du Roi Mohammed VI, avait formulé une demande politique à l’égard de la France et d’un certain nombre de pays européens (pour dire) que le temps est venu de sortir de la zone grise, la zone de confort, qui consiste à ne pas reconnaitre totalement officiellement la marocanité du Sahara, la souveraineté marocaine sur le Sahara. Et cette demande royale marocaine n’a pas eu la réponse (escomptée)» de la part de la France, a indiqué le journaliste.
Selon lui, cette position est réellement «le point de blocage» entre les deux pays. Tous les autres éléments de crise qui perturbent les relations entre les deux pays, ne sont que la conséquence du positionnement français. Il indique en ce sens que «le problème des visas, la résolution du Parlement européen, même les campagnes médiatiques contre le Maroc, je les intègre dans ce bras de fer extrêmement important et sensible que ce livrent deux pays amis, intimement liés par l’histoire, par la culture et l’économie».
Il estime à cet égard que si Paris ne bouge pas dans le sens de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara, même si les relations devaient reprendre il n’y aura pas de reconnexion au même niveau, ni de l’importance «vitale et à la hauteur des enjeux entre les deux pays».
«On ne peut pas être amis et avoir une relation économique très dense et là je parle des projets structurants et gigantesques avec la France, si eux ne font pas l’effort de s’adapter aux équations nouvelles que connait ce conflit», conclut-il.
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