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Il y a tout juste un an, l’entreprise israélienne NSO était mise en cause après la publication d’une série d’enquêtes par un consortium de 17 médias internationaux coordonné par l’organisation Forbidden Stories, révélant que son logiciel Pegasus aurait permis d’espionner les numéros de centaines de journalistes, d’hommes politiques, de militants des droits humains ou chefs d’entreprises de différents pays.
Depuis, les ouvertures d’enquêtes judiciaires se succèdent, notamment en France, ou en Espagne, et Apple va proposer bientôt un outil de protection des données aux journalistes et militants. Mais pour les organisations de défense des droits de l’Homme, il faut aller plus loin.
La cybersurveillance semble être devenue un business florissant. C’est pourquoi ces ONG demandent un moratoire international sur les ventes de ces logiciels, afin de mieux les encadrer et qu’ils ne servent qu’à contrer les crimes ou la menace terroriste. «Le Projet Pegasus a permis de tirer la sonnette d’alarme et de rappeler qu’il était urgent d’agir pour réglementer un secteur hors de contrôle. Malheureusement, les gouvernements à travers le monde n’ont toujours pas intensifié leur action pour remédier entièrement à la crise de la surveillance numérique», dénonce Amnesty International dans un communiqué publié lundi 18 juillet.
Katia Roux et Etienne Maynier, deux experts d’Amnesty international, expliquent le fonctionnement de ces logiciels et les risques qu’ils font peser sur les droits humains.
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