Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
La sécheresse et les conséquences économiques de l’invasion russe en Ukraine ont affecté l’économie marocaine en 2022. Malgré les efforts déployés par le gouvernement pour remédier à la situation, le pouvoir d’achat des citoyens s’est beaucoup détérioré. Les prix élevés des aliments et de l’énergie ont renforcé les pressions inflationnistes. Pour rappel, le taux d’inflation en 2022 a atteint 6,6% en moyenne. En outre, la hausse des coûts des matières premières internationales a entraîné un accroissement du déficit commercial. Les revenus du tourisme et les transferts de fonds ont cependant partiellement atténué l’impact négatif sur l’économie nationale.
Dans son dernier rapport annuel sur le Maroc, le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué que la croissance du Produit intérieur brut (PIB) va s’accélérer à 3% en 2023. Cela serait principalement le résultat d’un rebond de la production agricole et d’une progression du reste de l’économie. En outre, l’inflation devrait diminuer progressivement à environ 4% en 2023. Le déficit du compte courant est prévu de reculer à son niveau normal d’environ 3% du PIB à moyen terme, grâce aux réformes structurelles.
Lire aussi : SCRT : amélioration des recettes fiscales et non fiscales à fin décembre
Une gestion globalement satisfaisante
Le FMI salue les efforts entrepris par le gouvernement pour faire face à la crise économique. Les administrateurs du Fonds ont même soutenu la hausse des taux directeurs pour contenir les pressions inflationnistes. S’agissant de la loi de Finances de 2023, le FMI estime que «le budget 2023 établit un équilibre entre la nécessité de réduire le déficit, d’atténuer l’impact social et économique des chocs et de financer les réformes structurelles».
Concernant le Groupe d’action financière (GAFI), le FMI a salué les efforts du Royaume pour sortir de sa liste grise. Il convient de rappeler que les experts du GAFI se sont rendus le 16 janvier au Maroc après la réunion qui s’est tenue à Paris en octobre 2022. Celle-ci portait notamment sur l’évaluation de l’achèvement des axes du plan d’action convenu entre le Maroc et le groupe dans les délais impartis.
Lire aussi : Davos : un forum pour redessiner le monde
Les réformes structurelles
Le gouvernement de Aziz Akhannouch a mené plusieurs réformes dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Le FMI a souligné qu’«elles permettraient d’améliorer l’équité et la qualité de l’accès, de mieux cibler les dépenses et de soutenir le capital humain à long terme». Environ 11 millions de Marocains bénéficiant auparavant de soins de santé gratuits (ramedistes) passeront au nouveau régime d’Assurance maladie obligatoire (AMO) en 2023. Aussi, un grand nombre de travailleurs indépendants a été inscrit pour y adhérer.
Pour le FMI, la réforme annoncée du système éducatif est essentielle pour améliorer le capital humain du Maroc. Elle vise à atteindre trois objectifs majeurs :
- réduire le taux d’abandon dans l’enseignement ;
- augmenter le nombre d’élèves ayant des compétences de base à la fin de l’école primaire ;
- et élever le nombre d’élèves bénéficiant d’activités extrascolaires.
Pour les achever, l’exécutif prévoit d’investir dans les infrastructures scolaires. De plus, le gouvernement a mis en place une nouvelle stratégie de recrutement, de formation et de rémunération des enseignants.
Enfin, le FMI a présenté un rapport globalement satisfaisant sur les progrès réalisés au Maroc. La conjoncture économique internationale a mis à mal non seulement le Royaume, mais aussi plusieurs autres pays du monde.
Temps de lecture : 4 minutes
TGR : «Il est essentiel d’être agile afin de protéger nos entreprises et nos citoyens», Noureddine BensoudaLa seizième édition du Colloque international des Finances publiques, organisée par la Trésorerie générale du Royaume, se déroule les 1ᵉʳ et… |
Alstom décroche le contrat pour les rames de la LGV Kénitra à MarrakechLe constructeur ferroviaire français Alstom a été sélectionné pour fournir les rames automotrices de la future ligne à grande vitesse (LGV) … |
Agriculture : l’OCP dévoile une vision ambitieuse pour l’AfriqueLa sécurité alimentaire est un enjeu majeur du 21ᵉ siècle, particulièrement dans un contexte où les défis climatiques et démographiques se f… |
MAS 2024 : quelles stratégies pour l’aéronautique au Maroc ?Sous patronage royal, le MAS 2024 accueille cette année 200 exposants, 75 délégations officielles et des professionnels de plus de 20 pays p… |
PLF 2025 : bilan d’exécution des budgets des SEGMALe bilan d'exécution des budgets des Services de l'État gérés de manière autonome (SEGMA) pour les années 2022 et 2023 révèle des dynamiques… |
PLF 2025 : évolution de la performance portefeuille publicsLe rapport sur les établissements et entreprises publics a révélé que le chiffre d’affaires (CA) des établissements et entreprises Publics (… |
PLF 2025 : le foncier, un catalyseur d’investissement et de développement durableFace à la pression sur le foncier, l'État a lancé une stratégie pour valoriser ses terres. C’est ce qu’a révélé le rapport sur le foncier pu… |
PLF 2025 : évolution de la charge de la compensationLes subventions jouent un rôle crucial pour compenser les fluctuations des prix des produits de base. Ces subventions visent à préserver le … |