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Crise des étudiants en médecine : Miraoui appelle à la médiation parlementaire

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En Bref

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Sa prise de parole était attendue. Hier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, était à la Chambre des conseillers, où il a abordé la crise des étudiants en médecine et pharmacie. Laquelle crise est marquée par des mois de tensions et de revendications.

Lors de cette session hebdomadaire des questions orales, le ministre a expliqué que malgré les efforts du gouvernement pour répondre positivement aux demandes des étudiants, ces derniers ont boycotté les examens de la session de printemps. Ils étaient pourtant fixés à une date demandée par eux-mêmes. Le ministre a d’ailleurs rappelé que le gouvernement a proposé des solutions concrètes et réalistes lors de nombreuses réunions, mais a critiqué les étudiants pour avoir fait marche arrière après être retournés à leurs assemblées générales.

Miraoui a qualifié les propositions du gouvernement de «motivantes et sans précédent» dans le domaine médical au Maroc, en mentionnant aussi le statut juridique des résidents et les indemnités doublées pour les stagiaires. Il a aussi fait savoir que le gouvernement a pris des engagements pour réexaminer les sanctions disciplinaires, permettre aux étudiants suspendus de passer les examens et supprimer les notes de zéro. Ces mesures incluent la programmation de stages hospitaliers pour rattraper les périodes de boycott, à condition que les examens soient passés et que les activités académiques reprennent normalement.

Miraoui appelle à la reprise des examens

Selon Miraoui, la réduction de la durée de formation de 7 à 6 ans, initialement le grand point de discorde, a été partiellement résolue par l’offre de stages hospitaliers optionnels après la sixième année, assortis d’une bourse spéciale. À cet égard, il a affirmé que la réduction des années de formation vise à améliorer la qualité de l’enseignement médical, à adapter les formations aux standards internationaux et à répondre aux nouvelles exigences des professions de médecin et de pharmacien.

Avec optimisme, le ministre a exprimé l’espoir de sauver l’année universitaire en incitant les étudiants à participer aux examens prévus la semaine prochaine. En outre, il n’a pas manqué de critiquer la coordination nationale des étudiants en médecine (CNEM) pour avoir dissuadé les étudiants de se présenter aux examens, malgré les efforts du gouvernement pour répondre à leurs préoccupations.

Enfin, Miraoui a conclu en réaffirmant que toutes les craintes des étudiants concernant les études et les stages ont été prises en compte. Il a souligné les améliorations apportées à la formation pratique. Il s’agit notamment de l’augmentation des heures de stages de 2.900 à 3.200 heures sur sept ans, tout en misant sur les efforts de médiation des parlementaires pour convaincre les étudiants de passer les examens et éviter une année blanche.

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