Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
![eau](https://files.lebrief.ma/uploads/2020/08/11172323/draa-tafilalet-secheresse-640x330.jpg)
Temps de lecture : 2 minutes
Dans une situation alarmante, le Maroc fait face à sa sixième année consécutive de sécheresse. Par ailleurs, la diminution des précipitations, en chute libre de 67% par rapport aux normales annuelles, est directement attribuable aux effets dévastateurs des changements climatiques. En outre, Nizar Baraka, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, souligne l’entrée du pays dans une phase critique, jamais expérimentée auparavant.
Lire aussi : Sécheresse : pour Nizar Baraka, la situation hydrique est alarmante
L’agriculture en péril et les barrages asséchés
Effectivement, l’agriculture, pilier de l’économie marocaine et employant un tiers des travailleurs, est en première ligne de cette crise. De plus, l’évaporation croissante due à l’augmentation des températures aggrave la situation, faisant craindre pour la viabilité future de ce secteur important. D’autre part, les réservoirs du pays, ne contenant plus que 23,5% de leur capacité, contre 31% l’année précédente, témoignent de la gravité de la situation.
Lire aussi : Sécheresse : l’innovation hydrique au cœur du Maroc de demain
Des mesures d’urgence et la course à la désalinisation
Afin de faire face à cette crise, les autorités misent sur des solutions à long terme, notamment la construction de stations de dessalement. Un projet majeur démarre à Casablanca, visant à soulager la plus grande agglomération du pays. D’ici 2027, le Royaume envisage la construction de sept nouvelles installations, augmentant significativement sa disposition de dessalement. De ce fait, les autorités perçoivent ces mesures comme essentielles pour garantir la sécurité hydrique face à un avenir incertain.
En conclusion, le pays se trouve à un tournant critique, où la gestion de l’eau devient une priorité absolue pour sauvegarder son agriculture et maintenir son développement économique. À cet égard, les initiatives de dessalement représentent un espoir, mais aussi un défi dans la lutte contre les effets dévastateurs du changement climatique.
Temps de lecture : 2 minutes
Office des changes : une stratégie personnalisée pour les MREDriss Bencheikh, directeur général par intérim de l’Office des changes, a récemment souligné l'adoption d'une approche personnalisée pour … |
Gasoil et essence : bilan du 1er trimestre 2024Suite à un premier rapport sur le marché du gasoil et de l’essence en 2023, le Conseil de la concurrence publie son deuxième rapport sur le … |
SOMAS : inauguration d’une quatrième cavité de stockage de gaz butaneLa Société marocaine de stockage (SOMAS) a récemment franchi une étape importante dans le domaine de la sécurité énergétique avec l'inaugura… |
La Tuta Absoluta cause des dégâts importants sur les tomatesLa Tuta Absoluta ravage les cultures de tomates au Maroc, affectant gravement les producteurs. Selon Oussama Machi, producteur de légumes pr… |
Réforme de la finance internationale : Lekjaa pour une plus grande implication des pays en développementFouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, a souligné vendredi à Rabat l'importance de réviser le modèle opérationnel et organisationn… |
Dacia lance la fabrication du premier véhicule hybride «Made in Morocco»L’usine Renault Group de Tanger vient de lancer la production du Dacia Jogger, le premier véhicule hybride fabriqué au Maroc. Destiné au mar… |
Les retombées économiques des JO sur la France en questionUne étude réalisée par le Centre de droit et d’économie du sport (CDES) de Limoges au moment du dépôt de la candidature de Paris 2024, avait… |
TGR : les recettes douanières en hausse de 8% au S1-2024Les recettes douanières nettes du Maroc ont atteint près de 43,8 milliards de DH (MMDH) au cours des six premiers mois de 2024, marquant une… |