Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Depuis décembre 2023, les étudiants en médecine et en pharmacie sont en grève ouverte pour réclamer des améliorations dans leurs conditions de formation et s’opposent à certaines mesures de la réforme des études médicales. Cette réforme vise à combler un déficit significatif en personnel médical et infirmier au Maroc, estimé à environ 32.000 médecins et 64.000 infirmiers. L’un des principaux points de discorde est la réduction de la durée de la formation médicale de 7 à 6 ans.
Les étudiants craignent que cette réduction compromette la qualité de leur formation et leurs compétences professionnelles. De leur côté, les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur assurent que l’augmentation des heures de formation devrait atténuer ces préoccupations. Malgré plusieurs tentatives de médiation, y compris celles de parlementaires des deux bords politiques, aucun progrès notable n’a été enregistré. La semaine dernière, le médiateur du Royaume est intervenu pour tenter de résoudre la crise qui menace de perturber la nouvelle année académique.
Lire aussi : Les étudiants en médecine obtiendront-ils gain de cause ?
Pour trouver une solution, le centre marocain pour la citoyenneté (CMC) propose l’instauration d’un service national de santé de deux ans. Cette proposition intégrerait la septième année d’études médicales comme première année de ce service, tandis que la seconde année se déroulerait après l’obtention du diplôme. Pendant cette période, les étudiants recevraient un salaire complet, ce qui leur permettrait de gagner en expérience tout en répondant aux besoins du système de santé.
Le CMC souligne que le coût élevé de la formation médicale, estimé à plus d’un million de dirhams par étudiant, justifie cette proposition. Il serait injuste que l’État finance des formations si les médecins formés partent immédiatement travailler à l’étranger. En outre, le centre marocain pour la citoyenneté recommande un engagement minimal des médecins dans le secteur public, en tenant compte de la durée de ce service national, pour assurer un retour sur investissement pour le pays.
Temps de lecture : 2 minutes
Texte intégral du discours royalLe roi Mohammed VI a adressé, ce mercredi soir, un discours à son peuple fidèle à l'occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Ve… |
Le Roi va s’adresser à son peuple fidèle à l’occasion du 49è anniversaire de la glorieuse Marche VerteLe ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie, a annoncé que le roi Mohammed VI adressera, mercredi soir, un discours… |
Ministère de l’Intérieur : 91 % des infractions et crimes ont été élucidés (rapport)Le rapport du ministère de l'Intérieur a révélé que 91% des infractions et des crimes ont été élucidés. Cependant, les citoyens Marocains re… |
Bourses : un soutien insuffisant pour les étudiantsLa rentrée universitaire au Maroc soulève une fois de plus la question du montant des bourses d’études. Reçues trimestriellement, ces aides … |
Offensive anti-drogue en 2024En 2024, le Maroc poursuit son engagement ferme contre le trafic de drogue et les stupéfiants. Grâce à une série d’interventions d’envergure… |
Un réseau de piratage de chinois démantelé à CasablancaUn réseau chinois spécialisé dans le piratage des communications téléphoniques par décryptage de puces (cartes SIM) a été démantelé à Ain Ha… |
Santé : les professionnels en grève les 7 et 8 novembreLa Coordination syndicale nationale du secteur de la santé a annoncé l'organisation d'une grève nationale de deux jours en protestation cont… |
200 MDH pour promouvoir le tamazight dans l’administration publique en 2025En 2025, le Maroc prévoit d’investir 200 millions de dirhams pour renforcer l'utilisation de la langue amazighe au sein des institutions pub… |