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Dans un contexte de tensions exacerbées, le Hamas a lancé un avertissement sinistre, menaçant de renvoyer les otages «dans des cercueils» si Israël continue de privilégier la pression militaire sur les négociations. Selon un communiqué d’Abou Obeid, porte-parole des brigades Ezzedine al-Qassam, cette déclaration fait suite à l’insistance de Benjamin Netanyahu de libérer les otages par la force plutôt que par le dialogue. Abou Obeid a révélé que des directives strictes avaient été émises aux gardiens des otages, les instruisant de durcir leur posture en cas de rapprochement des forces israéliennes.
Cette escalade survient après que Netanyahu a exprimé publiquement ses regrets pour ne pas avoir ramené les otages en vie, tout en accusant le Hamas de les avoir exécutés «d’une balle dans la nuque». Le premier ministre israélien a promis des représailles sévères, promettant de faire payer au Hamas «un prix très fort».
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Répliques militaires, crise humanitaire et drame des otages
L’enlèvement des otages et leur transfert à Gaza le 7 octobre dernier ont déclenché une série de représailles militaires israéliennes, causant la mort de dizaines de milliers de personnes dans le territoire assiégé. La situation en Israël s’intensifie également avec de nouvelles manifestations exigeant la démission de Netanyahu et appelant à un accord pour mettre fin à ce conflit sanglant. Des voix s’élèvent pour que le gouvernement cède la place à de nouvelles élections et, surtout, signe un accord pour la libération des otages et la fin des hostilités.
Le drame humain se poursuit à Gaza, où l’offensive israélienne a non seulement provoqué une catastrophe humanitaire, mais aussi forcé le déplacement de presque toute la population du territoire. Pendant ce temps, les négociations internationales, bien que fréquentes, restent stériles, chaque partie rejetant la faute de l’impasse sur l’autre.
Dans ce climat de guerre et de désespoir, les otages restent des pions tragiques, pris dans un jeu de pouvoir où leur vie et leur dignité sont menacées.
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