Photo d'illustration © DR
Le coronavirus est toujours parmi nous. Depuis 2019, il s’est propagé à une vitesse vertigineuse et a touché les quatre coins du monde. Dans certains pays, le pic épidémiologique a atteint des chiffres records, tandis que dans d’autres, la situation a été vite maitrisée.
L’Agence européenne des médicaments (EMA) a prévenu que la pandémie est loin d’être terminée. De nouveaux variants pourraient apparaître cet hiver, mais les vaccins existants peuvent contrer leurs formes les plus dangereuses. Ainsi, l’Union européenne se prépare à lancer une campagne de rappel pour la vaccination afin de faire face à une éventuelle vague de contamination en hier.
Selon l’EMA, la campagne de rappel se fera avec des vaccins adaptés et approuvés. Ces derniers ciblent particulièrement le variant Omicron et ses sous-variants. Le chef de la stratégie vaccinale de l’EMA, Marco Cavaleri, a précisé que les gens «ne devraient pas attendre un vaccin spécifique», en ajoutant : «Il pourrait y avoir un tout nouveau variant émergent que nous ne sommes pas en mesure de prédire aujourd’hui».
Selon Dr. Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, cette révélation n’est pas exclusive. «Les professionnels de santé le savaient déjà. Avec l’arrivée de l’automne et l’hiver, il y aura une recrudescence des contaminations dans le monde, surtout dans l’hémisphère nord terrestre. Certains sous-variants, comme le BA.5, se propagent très vite et sont très contagieux».
À l’instar de la saison hivernale, le retour aux écoles est l’un des facteurs qui accentuent la propagation du virus. «À chaque fois qu’il y a une recrudescence des contaminations, un nouveau variant de la Covid-19 apparaît. Le scénario le plus dangereux, c’est que ce nouveau variant soit plus transmissible et plus virulent», souligne l’expert.
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La situation épidémiologique au Maroc
La pandémie de la Covid-19 au Maroc pourrait jouer de mauvais tours en ce début d’hiver. Le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique, Mouad Mrabet, avait informé qu’une nouvelle vague serait «très probable durant la saison hivernale».
Pour notre intervenant, «si un nouveau variant plus virulent apparaît au Maroc, les citoyens doivent être préparés en se vaccinant au préalable. Cependant, les vaccins dont on dispose, basés sur la souche classique, diminuent uniquement les cas graves et les décès, et non pas la transmission et l’infection».
Par ailleurs, le Comité scientifique et technique de la vaccination anti-Covid avait indiqué que les enfants âgés de 5 à 11 ans et souffrant de maladies chroniques peuvent désormais être vaccinés contre la Covid-19.
Lire aussi : Covid-19 : l’Europe autorise les vaccins de Pfizer et Moderna contre Omicron
Les vaccins Pfizer et Moderna contre Omicron
L’Agence européenne des médicaments a approuvé les premiers vaccins contre le variant Omicron. Il s’agit de Pfizer/BioNTech et de Moderna. Selon l’EMA, ces vaccins «ciblent le sous-variant d’Omicron BA.1 en plus de la souche originale» du coronavirus. Ils sont destinés aux personnes âgées de 12 ans et plus ayant reçu au moins une primo-vaccination contre la Covid-19.
De plus, ces vaccins sont des versions adaptées des vaccins originaux Comirnaty, de Pfizer-BioNTech, et Spikevax, de Moderna. Cependant, ils ne ciblent pas les souches BA.4 et BA.5 du variant Omicron, qui sont actuellement dominantes dans le monde. Néanmoins, l’EMA avait récemment déclaré l’approbation «dès l’automne» des vaccins anti-Covid ciblant ces sous-variants.
À ce jour, le nombre de personnes vaccinées au Maroc est 55.141.078. Les cas d’infection et des décès s’élèvent pour leur part à respectivement 1.264.549 et 16.274. À titre préventif, Dr Tayeb Hamdi rappelle les citoyens à «se faire vacciner et à porter le masque dans les espaces publics clos ainsi qu’à se nettoyer fréquemment les mains».
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