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Coupe du monde féminine : un test de taille pour les Lionnes de l’Atlas

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Le coup d’envoi de la Coupe du monde féminine 2023 a été donné ce jeudi, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Elle est la première de l’histoire à compter 32 équipes participantes, dont la sélection nationale, finaliste de la dernière Coupe d’Afrique des Nations organisée au Maroc, qui prend part à cette compétition pour la première fois de son histoire. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce tournoi et sur les chances des Lionnes.

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À partir de ce jeudi et durant un mois, l’Australie et la Nouvelle-Zélande accueillent la neuvième Coupe du monde féminine. Le coup d’envoi a été donné avec une cérémonie d’ouverture qui a eu lieu dans le stade de l’Eden Park à Auckland, en Nouvelle-Zélande, en amont du premier match entre la sélection néo-zélandaise et la Norvège (1-0).

Coupe du monde féminine : une fusillade avant le coup d’envoi

La fête annoncée a été troublée par une fusillade mortelle survenue ce jeudi dans le centre d’Auckland. Un homme de 24 ans a semé la terreur en ouvrant le feu sur la foule, tuant deux personnes avant de trouver lui-même la mort. Six autres personnes ont également été blessées dans cet incident, qui s’est produit dans un chantier de construction, dans le centre-ville, pas loin de l’hôtel dans lequel séjournent les Norvégiennes.

Selon la police, cet acte n’est pas lié à l’évènement mondial. Toutefois, la FIFA a rapidement réagi via un communiqué, dans lequel elle a présenté ses condoléances aux familles et aux amis des victimes qui ont perdu la vie à la suite de cet incident.

Pour sa part, le premier ministre de Nouvelle-Zélande, Chris Hipkins, a estimé qu’il n’y avait pas de menace pour la sécurité nationale et a annoncé que la Coupe du monde va se tenir comme prévu. «Le niveau de menace pour la sécurité nationale de la Nouvelle-Zélande n’est pas modifié», a-t-il indiqué, assurant «que la police a neutralisé la menace et qu’elle ne recherche personne d’autre en relation avec la fusillade».

Lire aussi : Mondial féminin : les Lionnes de l’Atlas terminent leur préparation par une défaite

Quel calendrier et quelles chances pour les Lionnes ?

Les Lionnes de l’Atlas, classées à la 72ᵉ place mondiale, feront leur entrée en lice lundi prochain face à l’Allemagne au Stade rectangulaire de Melbourne. En raison du décalage horaire, la plupart des matchs se joueront très tôt. La première affiche des Marocaines aura lieu à 9H30 (GMT+1). Le second match est attendu face à la Corée du Sud, le 30 juillet au Hindmarsh Stadium d’Adélaïde (5H30), alors que le dernier match de la phase de poule est programmé pour le 3 août contre la Colombie au Perth Oval de Perth, à 11H00.

Pour leur première participation, les protégées de Reynald Pedros nourrissent beaucoup d’ambition. Elles veulent écrire une nouvelle page du football marocain, en s’inspirant de leurs homologues masculins qui ont réussi un parcours historique en Coupe du monde, Qatar 2022, après avoir atteint le dernier carré. D’ailleurs, la liste sélectionnée comprend des noms potentiellement capables de faire la différence. On cite l’attaquante de Tottenham, Rosella Ayane, célèbre pour ses qualités offensives, sans oublier la capitaine Ghizlane Chebbak qui reste la force motrice du milieu de terrain de l’équipe nationale. Dans ce groupe, on retrouve aussi Imane Saoud et Fatima Tagnaout, qui se sont distinguées lors de la dernière CAN.

Il s’agit, en effet, d’un Mondial pour l’histoire et d’une opportunité de découvrir le haut niveau, en se mesurant à de gros calibres comme l’Allemagne (2e Mondial), vice-championne d’Europe et surtout l’une des équipes favorites de cette édition, aux côtés de la France et des États-Unis N°1 au classement FIFA et vainqueurs des deux dernières éditions.

Certes, l’objectif est de faire bonne figure, en tentant de se qualifier au tour suivant. Cependant, la mission qui ne s’annonce pas facile dans une poule très relevée qui comprend des équipes mieux classées que le Maroc, à savoir la Colombie (25ᵉ Mondial) et la Corée du Sud (17ᵉ). Les coéquipières de Ghizlane Chebbak auront donc à batailler dur pour se frayer un chemin parmi ces poids lourds afin de créer la surprise.

Cette envie d’atteindre les huitièmes de finale a été clairement affichée par le sélectionneur Rynald Pedros. Lors d’un entretien accordé au site de la FIFA, il a fait savoir que «qu’une qualification au prochain tour serait quelque chose d’exceptionnel».

Le premier rendez-vous contre les Allemandes s’annonce déjà crucial. Un match que les Lionnes doivent bien négocier pour préserver leurs chances intactes, avant d’aborder les deux rencontres suivantes et pourquoi pas aller loin dans la phase à élimination directe.

Lire aussi : Mondial féminin 2023 : la FIFA dévoile la chanson officielle signée RedOne

Quelles affiches à suivre lors du premier tour ?

Le format est le même que celui de la Coupe du monde masculine. Les 32 équipes qualifiées sont réparties dans huit groupes de quatre équipes qui s’affrontent chacune une fois entre elles. Les deux premières de chaque groupe sont qualifiées pour les huitièmes de finale.

Outre les matchs du Maroc, le premier tour réserve des affiches captivantes et palpitantes, comme le match entre la France (5e nation au classement FIFA) et le Brésil (8e). Même chose pour l’opposition entre les États-Unis et les Pays-Bas, remake de la finale de 2019.

Groupe A : Nouvelle-Zélande, Norvège, Philippines, Suisse.

Groupe B : Australie, Irlande, Nigeria, Canada.

Groupe C : Espagne, Costa Rica, Zambie, Japon.

Groupe D : Angleterre, Haïti, Danemark, Chine.

Groupe E : États-Unis, Vietnam, Pays-Bas, Portugal.

Groupe F : France, Jamaïque, Brésil, Panama.

Groupe G : Suède, Afrique du Sud, Italie, Argentine.

Groupe H : Maroc, Allemagne, Colombie, Corée du Sud.

 

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