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Comme d’autres banques centrales avant elle, Bank Al-Maghrib a baissé son taux directeur dans le cadre des mesures de soutien à l’économie face au coronavirus. Elle l’a diminué de 0,25 point à 2%. Comme ailleurs, l’on attend de la banque centrale qu’elle aille plus loin dans son soutien. Elle n’a pas écarté la tenue de réunions exceptionnelles si besoin est. La Fed a abaissé à deux reprises ses principaux taux en dehors du calendrier normal.
L’importance de la mobilisation financière
Dans cette crise dont l’ampleur et la durée sont inconnues, le secteur financier va jouer un rôle important pour favoriser la reprise dans les meilleures conditions. Et cela se prépare maintenant. Il n’est pas étonnant que l’une des premières mesures adoptées soit le report des échéances de crédit des entreprises qui seront les plus affectées par la crise. Le gouvernement Bank Al-Maghrib et le GPBM vont définir les modalités pour bénéficier de cet accompagnement. L’impact de la crise est déjà bien visible dans plusieurs secteurs. Pour l’ensemble de l’année, Bank Al-Maghrib prévoit une croissance de 2,3% contre 3,8% précédemment. Et cette prévision peut évoluer en fonction de l’évolution de la situation. Cette révision à la baisse de la croissance intègre aussi une mauvaise campagne agricole. Selon les derniers chiffres, la production se limiterait à 40 millions de quintaux contre une moyenne annuelle de 75 millions de quintaux.
Le plan de lutte va nécessiter la mobilisation de ressources financières importantes. Le déficit budgétaire ressortirait à 4% du PIB après l’actualisation effectuée par Bank Al-Maghrib. L’élan de solidarité des entreprises et des marocains pour contribuer au fonds destiné à faire face aux dépenses sanitaires et à soutenir les secteurs sinistrés est à ce titre remarquable. Les dons afflux et l’on va largement dépasser les 10 milliards de DH prévus au départ. Tant mieux parce que la reprise se prépare aussi dès maintenant.
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