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La COP29 s’ouvre à Bakou, en Azerbaïdjan, dans un climat de tensions qui met en lumière les fractures persistantes entre pays du Nord et pays du Sud. Dès les premières heures, des désaccords sur l’ordre du jour freinent l’avancée des négociations. La Chine qui est soutenue par l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, exige d’ajouter les barrières commerciales climatiques à l’agenda, une revendication qui cible notamment l’Union européenne.
L’objectif principal de cette conférence est de définir un nouveau montant pour l’aide climatique des pays développés, censée atteindre des milliers de milliards de dollars annuels pour permettre aux pays en développement d’affronter les crises climatiques. Cependant, les pays riches jugent ces demandes irréalistes exacerbant ainsi les tensions sur cette “dette climatique” qui reste un sujet brûlant.
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Les discours d’ouverture, comme celui de Simon Stiell, directeur de l’ONU Climat, appellent à une coopération mondiale renforcée. Pourtant, les blocages structurels montrent une réalité plus sombre alors que plusieurs grandes puissances, dont les États-Unis après la réélection de Donald Trump, s’éloignent des engagements climatiques internationaux. En Europe, les dirigeants de premier plan, tels Emmanuel Macron et Olaf Scholz, brillent également par leur absence ce qui illustre un désengagement occidental préoccupant.
Alors que l’ambiance est à l’austérité en Europe et au désengagement aux États-Unis, la pression pour un financement climatique équilibré entre les pays développés et les économies émergentes reste forte. Les enjeux de la COP29 sont cruciaux pour l’avenir de l’accord de Paris mais les incertitudes politiques risquent de compromettre les progrès indispensables pour lutter contre le réchauffement climatique.
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