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Lors de la 29ème session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP29) à Bakou, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé jeudi les ministres et négociateurs à faire preuve de flexibilité pour parvenir à des objectifs ambitieux de financement en matière de lutte contre les changements climatiques.
Dans un contexte international marqué par des divisions et des incertitudes géopolitiques, Guterres a insisté sur la nécessité pour les pays de dépasser leurs divergences et de se rassembler afin de créer une dynamique forte et unie. Lors d’une conférence de presse, il a lancé un appel direct aux négociateurs pour qu’ils assouplissent leurs positions et mettent de côté leurs intérêts individuels afin d’avancer vers un objectif commun.
«Le monde a besoin que les pays se rassemblent ici à Bakou. J’appelle donc les ministres et les négociateurs à surmonter leurs différences et à ne pas perdre de vue l’ensemble du tableau», a souligné le secrétaire général de l’ONU. Il a également exprimé son optimisme, soulignant qu’il y avait une véritable volonté d’accord. «Je sens un appétit pour un accord», a-t-il ajouté, en insistant sur l’importance d’une «impulsion majeure» pour que les discussions franchissent enfin la ligne d’arrivée et permettent de conclure un «paquet ambitieux et équilibré» sur les questions en suspens, notamment en matière de financement.
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Guterres a mis l’accent sur l’importance d’augmenter les financements destinés à la lutte contre les changements climatiques. Selon lui, un financement accru est essentiel pour permettre à tous les pays, en particulier les plus vulnérables, de mettre en œuvre leurs plans nationaux alignés sur l’objectif crucial de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Il a souligné que des initiatives doivent être financées pour soutenir la transition vers des énergies propres et abordables, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Le Secrétaire général a également rappelé que la coopération internationale, dans le cadre de l’Accord de Paris, est indispensable pour faire face aux défis du changement climatique. Il a salué les engagements pris par les banques multilatérales de développement, qui se sont engagées, la semaine dernière, à augmenter leur financement pour le climat à hauteur de 120 milliards de dollars par an d’ici à 2030, en complément de 65 milliards de dollars supplémentaires qui seront mobilisés auprès du secteur privé.
Par ailleurs, Guterres a évoqué le Pacte pour l’avenir, adopté en septembre dernier, qui vise à améliorer l’accès au financement climatique et à accroître la capacité de prêt des banques de développement. Cette initiative constitue un pas important vers une plus grande solidarité internationale pour le financement climatique.
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