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La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), relevant du Conseil de l’Europe, a exprimé dans son rapport annuel publié le 20 juin son inquiétude concernant les discours «hostiles» de certains «responsables politiques» à l’encontre des réfugiés et l’augmentation des actes antimusulmans depuis le 7 octobre 2023.
Le président de l’ECRI, Bertil Cottier, professeur émérite de droit à l’université de Lausanne, a déclaré lors d’une conférence de presse : «Nous avons constaté de nombreux cas de discours publics utilisant la menace d’une soi-disant islamisation des sociétés européennes à des fins purement électorales». Il a souligné que ce risque est particulièrement élevé en période électorale et que les responsables politiques et les médias doivent s’autoréguler et rendre des comptes lorsque des limites sont franchies.
Pas le même accueil
Le rapport loue les efforts pour accueillir les personnes déplacées d’Ukraine, mais déplore les différences significatives observées dans l’accueil des autres réfugiés et bénéficiaires de protection internationale. Certains États continuent de restreindre l’accès à l’asile des personnes non européennes, bien que toutes les personnes déplacées par des conflits ou des urgences devraient recevoir une protection rapide.
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L’ECRI est également préoccupée par l’augmentation des incidents haineux contre les musulmans en relation avec la guerre à Gaza, notamment envers ceux portant des symboles religieux visibles. Cela concerne notamment les écolières musulmanes dans certains pays et les patients musulmans discriminés dans l’accès aux soins de santé.
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