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Depuis plusieurs années, des villages du district de Hinda sont privés d’électricité malgré l’exploitation pétrolière qui se fait à proximité.
Avec une population estimée à 5 millions d’habitants, le Congo-Brazzaville a produit officiellement 344.000 barils de pétrole par jour en 2021 ; une production qui le classe au troisième rang en Afrique subsaharienne, derrière le Nigeria et l’Angola. Selon les opérateurs d’hydrocarbures, les réserves prouvées de gaz naturel seraient d’environ 100 milliards de mètres cubes.
Mais tout ce potentiel ne rime pas vraiment avec l’électrification des zones urbaines et rurales, où le taux d’accès à l’électricité est estimé respectivement à moins de 40 % et moins de 10 %. Dans une récente interview aux Dépêches de Brazzaville, l’unique quotidien de la capitale congolaise, Emile Ouosso, ministre de l’Énergie et de l’hydraulique, a annoncé vouloir porter ce taux à 50 % à l’horizon 2030.
La Commission justice et paix (CJP), ONG proche de l’Église catholique, mène depuis quelque temps une campagne dénommée «Électricité pour tous» pour réclamer l’électrification des villages voisins de Pointe-Noire. «Nous interpellons le gouvernement pour l’utilisation de la redevance superficielle [payée par les sociétés d’exploitation pétrolière] et les compagnies elles-mêmes […] pour qu’ils électrifient les communautés riveraines», précise Brice Makosso, coordonnateur adjoint de la CJP.
Selon lui, le gouvernement a plusieurs cordes à son arc pour sortir les villageois de l’obscurité. «En 2022, le gouvernement du Congo a annoncé 700 milliards de francs CFA [plus de 1 milliard d’euros] d’excédents de revenus budgétaires», rappelle-t-il, suggérant de dégager de cette somme «un petit montant pour électrifier» les villages.
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