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Le premier ministre israélien s’est dit favorable à la négociation pour la libération des otages détenus depuis le 7 octobre 2023 par le Hamas. Dans un communiqué, Benjamin Netanyahu a annoncé que des discussions approfondies sur le sujet des otages avec l’équipe de négociateurs et de hauts responsables de la sécurité. Il a, de plus, ordonné d’envoyer une délégation de négociation ce jeudi. Il faut noter que la destination de la délégation n’a pas été précisée dans le texte.
Cette décision ouvre un nouveau chapitre de négociation entre le Hamas et Israël en vue d’un cessez-le-feu assorti d’un accord pour la libération des otages en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël sous la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis.
La CIJ qualifie l’occupation israélienne d’«illégale»
Cependant, il faut souligner que plus en plus de voix s’élèvent à travers le monde contre l’occupation israélienne en Palestine. Le vendredi passé, la plus haute juridiction des Nations unies a rendu un avis consultatif sur les conséquences juridiques de l’occupation par Israël des territoires palestiniens.
La Cour internationale de Justice (CIJ) a confirmé qu’Israël est en position de puissance occupante à Gaza, en Cisjordanie et à Al-Qods-est. La CIJ a, de plus, exigé que l’État hébreu mette fin à sa présence dans les territoires palestiniens. La Cour invite tous les États à ne pas reconnaître légalement l’existence d’Israël dans les territoires palestiniens occupés et de ne pas lui fournir d’assistance ou de soutien.
Un communiqué de la présidence palestinienne, diffusé par l’agence de presse officielle Wafa, a exprimé une perception de victoire pour la justice et du rejet de l’occupation. Cette affirmation fait suite à la récente décision du Parlement israélien et aux politiques américaines de soutenir l’État hébreux dans son occupation, tout en rejetant la création d’un État palestinien.
Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a souligné que la CIJ a fait preuve de sagesse et d’équité dans l’application du droit, en privilégiant l’humanité, les principes moraux et la légalité internationale. Il a affirmé que la seule solution conforme au droit international implique qu’Israël mette immédiatement fin à son occupation et démantèle le système colonial. Cette position reflète la volonté de promouvoir une résolution pacifique et équitable du conflit, basée sur des principes universellement reconnus de justice et de respect des droits humains fondamentaux.
Cette réaction souligne l’importance de la décision de la CIJ comme un pas significatif vers la reconnaissance et la promotion des droits palestiniens dans le cadre d’un règlement juste et durable du conflit au Proche-Orient.
La situation sanitaire se détériore à Gaza
Cette décision intervient dans un contexte où la bande de Gaza traverse une crise sanitaire grave après la détection du virus de la poliomyélite dans les eaux usées, révélée par le ministère palestinien de la Santé. Les tests réalisés avec l’UNICEF confirment la présence du virus. Cette situation met en danger une population déjà affaiblie par des mois de bombardements israéliens. Elle est aggravée par la surpopulation, la pénurie d’eau propre, et le blocus sur les produits d’hygiène. Ce nouveau développement expose des milliers de résidents à un risque élevé de contracter la polio, une maladie virale potentiellement paralysante en quelques heures.
Le ministère israélien de la Santé a également confirmé la présence du virus de type 2 dans les échantillons d’eaux usées de Gaza, suscitant des inquiétudes quant à sa propagation dans la région. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) souligne que les hostilités continues ont déjà exacerbé les décès, les blessures et la surpopulation dans les abris, perturbant gravement les systèmes de santé, d’eau et d’assainissement et augmentant ainsi que le risque de maladies infectieuses.
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