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Mercredi, le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a accentué les tensions régionales avec une déclaration ferme. Il a prévenu qu’en cas de confrontation, « aucun site » en Israël ne serait épargné par les attaques de son organisation. Cette déclaration alarmante a été prononcée alors que la région est déjà en proie à l’instabilité en raison du conflit en cours dans la bande de Gaza.
Dans son intervention, Nasrallah a également mis en garde Chypre contre toute collaboration militaire avec Israël. Il a explicitement mentionné que l’utilisation par Israël des infrastructures chypriotes pour des opérations militaires contre le Liban serait perçue comme une implication directe de Chypre dans le conflit, transformant ainsi le pays en un belligérant actif.
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Le Hezbollah intensifie ses attaques et renforce ses capacités offensives
La situation sur le terrain se complique davantage avec les récents échanges violents à la frontière israélo-libanaise. Le Hezbollah a intensifié ses attaques, tirant des dizaines de roquettes et d’obus d’artillerie vers des positions militaires israéliennes en représailles à des frappes aériennes israéliennes sur le sud du Liban, qui ont tué plusieurs de ses combattants.
Nasrallah a souligné la capacité de son groupe à mener des opérations sur plusieurs fronts contre Israël. Il a affirmé que le Hezbollah s’était non seulement préparé à l’escalade actuelle, mais avait également renforcé son arsenal avec de nouvelles armes et amélioré d’autres dispositions offensives, sans divulguer de détails spécifiques sur ces nouvelles acquisitions.
Ces déclarations coïncident avec une période de haute tension dans la région, exacerbée par une guerre destructrice à Gaza qui a vu des affrontements quotidiens et a suscité des appels internationaux à une désescalade. Les efforts diplomatiques, notamment ceux d’Amos Hochstein, émissaire du président américain Joe Biden, qui a voyagé entre Israël et le Liban, visent à stabiliser la situation. Hochstein a souligné l’urgence de réduire les tensions et a défendu un plan de cessez-le-feu pour Gaza, espérant également qu’il pourrait servir de fondement à une résolution plus large des conflits dans la région.
La rhétorique de Nasrallah et les actions militaires du Hezbollah montrent que le groupe est prêt à intensifier le conflit si nécessaire, plaçant la région sur un pied d’alerte et soulignant l’importance des efforts de médiation en cours.
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