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Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réaffirmé, ce mardi, l’engagement indéfectible du Maroc pour une gouvernance multilatérale de l’intelligence artificielle (IA) et des nouvelles technologies émergentes, inspiré par la vision du roi Mohammed VI.
Co-présidant l’ouverture de la première Conférence mondiale sur l’intelligence artificielle (IA) et son rôle dans l’application de la Convention pour l’interdiction des armes chimiques (CIAC), aux côtés de Fernando Arias, directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), Bourita a mis en lumière la pertinence de cet événement.
Cette rencontre illustre l’approche avant-gardiste du Maroc et de l’OIAC face aux défis que présente l’IA tout en explorant les opportunités qu’elle offre pour la convention et ses états parties.
Bourita a énoncé quatre objectifs :
- Approfondir les discussions sur les nouvelles dimensions du désarmement multilatéral ;
- Renforcer la compréhension des défis liés à l’utilisation de l’IA ;
- Identifier des opportunités pour enrichir la CIAC grâce à cette technologie ;
- Contribuer aux Objectifs de Développement Durable (ODD) en exploitant l’IA pour promouvoir une utilisation pacifique de la chimie.
Le ministre a également souligné l’importance de l’IA pour renforcer la transparence et la confiance entre les états. Il a insisté sur le fait que cette technologie pourrait optimiser les mécanismes de vérification, améliorer le reporting et l’analyse des données, tout en garantissant que l’IA soit utilisée à des fins pacifiques. Pour aller plus loin, il a proposé de doter le Comité scientifique consultatif (CSC) de ressources supplémentaires afin d’explorer le potentiel de l’IA. Ceci avec l’ambition que cette technologie ne creuse pas l’écart entre pays développés et en développement, mais favorise une participation équitable aux efforts de non-prolifération.
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L’approche marocaine se fonde sur une utilisation responsable et éthique de l’IA, visant à établir un équilibre entre réglementation et innovation, tout en respectant la vie privée et la diversité culturelle. Bourita a évoqué les défis liés à la fracture numérique et à l’impact environnemental des infrastructures de l’IA. Le diplomate a noté que 60% de la population africaine n’a toujours pas accès à Internet, et que moins de 2% des données utilisées en IA sont localisées sur le continent.
Dans cette optique, il a souligné l’importance de la coopération internationale, en plaidant pour des partenariats Sud-Sud et Nord-Sud pour le développement des capacités en matière d’IA dans les pays en développement. Cette coopération est essentielle pour réduire la fracture numérique et éviter que l’IA ne creuse encore plus les injustices environnementales dans ces pays.
La conférence, organisée par le Maroc en partenariat avec l’OIAC, réunit jusqu’au 24 octobre plus de 140 participants étrangers, dont des représentants de plus de 40 états parties à la CIAC, ainsi que des experts des domaines scientifiques, industriels et académiques.
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